Dans un communiqué, la PSP précise que, bien que le nombre de crimes de vol à l’intérieur des résidences ait diminué de 3,9 %, le nombre d’arrestations est resté égal à celui du premier semestre de l’année dernière.
Parmi les méthodes les plus utilisées par les voleurs pour forcer l’entrée dans les habitations figurent le « forçage de portes, serrures et fenêtres, utilisant des crochets, des outils ou de l’acide » et « l’escalade d’étages, balcons aux fenêtres ».
Le vol sans effraction, escalade ou fausses clés ou « dans une zone annexée à la résidence » sont d’autres modes d’action les plus courants.
Dans la note, la PSP recommande à la population de fermer et de verrouiller « correctement la porte de l’habitation chaque fois qu’elle quitte la maison » et de s’assurer que, en sortant de l’immeuble ou du garage, la porte ou portail reste fermée.
Garder des vêtements étendus ou utiliser un éclairage pour faire croire que quelqu’un est à la maison, « ne pas divulguer sur les réseaux sociaux » les « habitudes quotidiennes » et les « périodes d’absence » de l’habitation et signaler aux autorités toute situation suspecte sont d’autres conseils donnés.
« La PSP appelle également à la dénonciation de tous les crimes dont on aurait connaissance […] et rappelle que plus cette dénonciation est rapide, plus vite les démarches seront effectuées pour identifier le(s) auteur(s) du/des crime(s) », ajoute-t-elle.
En mai, rappelle la force de sécurité, le Rapport d’Évaluation de la Menace du Crime Grave et Organisé de l’Union Européenne (EU-SOCTA, dans son sigle officiel), élaboré par Europol, considérait comme principale menace dans le vol aux domiciles « des groupes criminels qui voyagent de région en région et de pays en pays, […] visant des maisons et des appartements ».