Selon les données divulguées aujourd’hui par la Police de Sécurité Publique, entre le 1er janvier et le 31 octobre de cette année, la PSP a réalisé 20 139 opérations de prévention et de contrôle routier et a intercepté 604 529 conducteurs.
Lors de ces actions, les agents de la PSP ont effectué 169 101 tests d’alcoolémie, enregistrant 7 986 infractions liées à la conduite sous l’influence de l’alcool, soit une augmentation de 1 811 par rapport à la même période en 2024, ce qui équivaut à une moyenne de 26 infractions par jour.
La PSP indique que ces infractions ont abouti à l’arrestation de 4 384 conducteurs pour conduite en état d’ivresse (avec un taux d’alcool supérieur à 1,2 gramme par litre de sang), soit 1 129 de plus que durant la même période en 2024, et à 3 602 procès-verbaux pour conduite sous l’influence de l’alcool (soit 682 de plus que l’an dernier).
Selon la PSP, ce nombre d’infractions détectées reflète « une augmentation considérable » par rapport à la période équivalente de l’année précédente (+29,3%), en raison du renforcement et de l’intensification des opérations de prévention et de contrôle routier dans tout le pays.
La PSP rappelle que plusieurs études scientifiques démontrent que conduire sous l’influence de l’alcool entraîne diverses perturbations, notamment au niveau cognitif et du traitement de l’information, ainsi que des altérations de la capacité à réagir aux imprévus et une déscoordination motrice.
Cette force de sécurité alerte également sur les risques accrus de la conduite sous l’influence de l’alcool, rappelant qu' »avec un taux d’alcool dans le sang de 0,5 g/l, le risque d’avoir un accident grave ou mortel double » et que « les accidents résultant de la conduite sous l’influence de l’alcool sont particulièrement graves ».