Le secteur de l’assurance vie a connu une croissance de 19,7 % au cours de la période analysée, en raison d’une augmentation de 58,3 % des assurances vie liées à des fonds d’investissement ou d’autres actifs financiers, selon le rapport sur l’évolution de l’activité assurantielle au troisième trimestre 2025 publié par l’Autorité de Supervision des Assurances et Fonds de Pension (ASF).
Les branches non-vie ont enregistré une hausse de 9,2 %, due à des augmentations de 11,9 % dans le secteur maladie, 9,8 % dans le secteur automobile et 8,4 % dans le secteur incendie et autres dommages, comme par exemple dans la modalidad des accidents du travail.
Entre janvier et septembre, les montants payés en assurance directe ont diminué de 15 %, pour atteindre 6,5 milliards d’euros, avec des paiements du secteur vie en baisse de 28,7 % (à 3,3 milliards d’euros) et ceux des branches non-vie en hausse de 6,3 % (à 3,2 milliards d’euros).
La valeur des portefeuilles d’investissement des entreprises d’assurance, au troisième trimestre de l’année, s’est élevée à 55,8 milliards d’euros, ce qui représente une augmentation de 6,1 % par rapport à la fin de l’année précédente. Au cours de la même période, le volume des provisions techniques était de 46,4 milliards d’euros.
Les instruments de dette, avec des obligations et actions, restent prédominants dans la valeur des portefeuilles d’investissement, avec un poids similaire à celui de 2024.
Au troisième trimestre 2025, il y a eu une augmentation de 2,2 % des montants investis dans les assurances PPR, expliquée par l’accroissement des montants investis dans les titres de dette publique.
Le ratio estimé de couverture des éventuelles pertes résultant d’un « événement de haute adversité » était de 215 %, reflétant une augmentation de sept points de pourcentage par rapport à 2024.
Le ratio estimé de couverture du Besoin en Capital Minimum (MCR) — niveau minimum de fonds propres en-dessous duquel le risque existant est considéré comme inacceptable — était de 549 %, reflétant une augmentation de trois points de pourcentage par rapport à la fin de l’année précédente.
