Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée de la République, José Pedro Aguiar-Branco, le chef de l’État annonce qu’il a prévu un « déplacement en Égypte du 31 octobre au 2 novembre prochain, en visite officielle », à l’invitation de son homologue, Abdel Fattah al-Sisi.
Dans une autre lettre adressée au président de l’Assemblée de la République, Marcelo Rebelo de Sousa indique qu’il a prévu un « déplacement à Monaco, du 20 au 21 novembre prochain, en visite d’État », à l’invitation de son homologue, le prince Albert II.
Ces déplacements, en attente de vote en séance plénière, ont déjà été débattus et votés par la Commission des Affaires Étrangères, où le voyage à Monaco a reçu l’unanimité, avec les votes favorables du PSD, Chega, PS, IL et Livre, tandis que la visite officielle en Égypte a été approuvée avec l’abstention de Chega, selon le portail de l’Assemblée de la République.
Entre ces deux visites, le Président de la République prévoit un voyage à Luanda, du 10 au 12 novembre, pour participer aux célébrations des 50 ans d’indépendance de l’Angola, déplacement déjà approuvé en séance plénière, à l’unanimité.
Les déplacements à Monaco, en Angola et en Égypte se déroulent à la fin du second mandat de Marcelo Rebelo de Sousa, qui prendra fin dans moins de cinq mois, le 9 mars de l’année prochaine.
Le chef de l’État a déjà indiqué son intention de fixer les élections présidentielles au 18 janvier. Si cette date est confirmée, la campagne officielle débutera le 4 janvier et un éventuel second tour, qui par loi a lieu trois semaines après le premier, se tiendrait le 8 février.
L’accord de l’Assemblée de la République pour les déplacements du chef de l’État est une formalité imposée par la Constitution, qui stipule que le Président de la République ne peut s’absenter du territoire national sans l’autorisation du parlement.