La poursuite commence sur l’IC19 et se termine sur l’A1. Le suspect a agressé et mordu un agent de la PSP.

La poursuite commence sur l'IC19 et se termine sur l'A1. Le suspect a agressé et mordu un agent de la PSP.

Un homme a été arrêté par la Police de Sécurité Publique (PSP) lundi dernier, le 10 novembre, après une poursuite « de plusieurs kilomètres qui a commencé sur l’IC19 », à Lisbonne, « à la suite d’une situation de conduite dangereuse et d’une suspicion de conduite sous l’influence d’alcool et de substances psychotropes ». Il a été placé en détention provisoire.

La PSP explique, dans un communiqué, que lors d’une opération de contrôle routier, les agents « ont observé un véhicule circulant de façon manifestement irrégulière et, en tentant de l’intercepter, le conducteur a désobéi aux ordres répétés de s’arrêter, engageant une fuite à grande vitesse ».

« Dans sa tentative d’échapper au contrôle, il a effectué plusieurs manœuvres dangereuses », le suspect a provoqué « des collisions avec des infrastructures routières et un autre véhicule, mettant en danger les autres usagers de la route ».

Le suspect a maintenu sa « conduite erratique », poussant les agents de la PSP à choisir « un suivi discret » jusqu’à ce que les conditions soient réunies pour procéder à son interpellation.

Sous soupçon que le véhicule soit volé, des démarches ont été effectuées pour « établir la propriété de celui-ci ». Il a ainsi été découvert que « la voiture appartenait à une entreprise de location de véhicules et était équipée d’un dispositif de localisation », permettant un suivi du véhicule à plus grande distance.

« Ce suivi s’est prolongé à travers plusieurs voies rapides et urbaines, jusqu’à ce que, déjà dans une zone urbaine étroite, lors d’une première tentative d’interpeller le suspect, celui-ci a redémarré violemment en direction des policiers, avec l’intention de les renverser, percutant l’un d’eux et poursuivant sa fuite », peut-on lire.

Suite à cet incident, les agents de la PSP ont continué à poursuivre le véhicule volé, « sans que le suspect ne s’en aperçoive et sans jamais mettre en danger la vie de l’homme, d’autrui ou même des policiers eux-mêmes ».

Le véhicule n’a été intercepté qu’autoroute nº 1 (A1), où le conducteur a continué de « résister activement à l’arrestation », ayant agressé « les policiers avec morsures et bousculades », ce qui a contraint les agents « à utiliser la force strictement nécessaire pour sa neutralisation ».

Deux policiers « ont été blessés », nécessitant « une assistance hospitalière ».

Après l’arrestation du suspect, un « passager se trouvant à l’intérieur du véhicule » a également été identifié « sans résistance ».

« Le suspect a été soumis à un test d’alcoolémie, révélant un taux de 0,94 g/l, une contre-expertise par analyse sanguine ayant été demandée », dont le résultat est encore attendu. Lors de la fouille du véhicule, 645 euros en espèces, 11,82 doses individuelles de haschisch, et une bonbonne de protoxyde d’azote, substance que le suspect consommait lors de la première tentative d’interception, ont été saisis », est-il précisé.

Le communiqué mentionne également que « le suspect a tenté de dissimuler son identité », en fournissant « de fausses informations ». Les démarches policières ont toutefois permis « d’établir sa véritable identité et de vérifier qu’il faisait l’objet de plusieurs demandes externes procédurales, de différentes forces et services de sécurité ».

Le véhicule a également été saisi par les autorités.

Le détenu a été constitué prévenu et soumis à un Engagement de Présentation et de Résistance, ayant été inculpé pour « des indices de délits contre la vie (pour tentative de renversement), des délits contre l’intégrité physique qualifiée, un délit de conduite sans permis légal, un délit de conduite dangereuse, des délits contre la propriété publique (dégâts contre un véhicule policier), un délit de résistance et de coercition envers un fonctionnaire et un délit de fausses déclarations devant une autorité publique.

L’homme a déjà été présenté à un premier interrogatoire de police et il lui a été appliqué la mesure de contrainte la plus sévère, celle de la détention provisoire.