Un citoyen étranger, âgé de 27 ans, a été arrêté par la Police Judiciaire (PJ) pour être le « présumé auteur d’un crime d’incendie forestier », survenu à la fin du samedi dernier, 28 juin, dans la commune d’Odivelas.
Dans un communiqué envoyé aux rédactions ce lundi, l’autorité a indiqué que l’incendie s’est produit « dans une zone forestière à interface urbaine/rurale, sur un terrain principalement composé d’eucalyptus », dans la Serra da Amoreira, à Ramada, Odivelas.
« Après avoir reçu la participation de l’incendie forestier, cette police a lancé une enquête, qui a abouti à l’identification d’un homme de 27 ans », lit-on dans la note.
Lors de l’interrogatoire, l’homme « a admis avoir allumé le feu par une flamme directe », ce qui a finalement détruit « une zone composée de végétation basse, de litière morte et de troncs ».
Cependant, au-delà de la zone brûlée, « il y avait un fort danger de propagation des flammes à une zone résidentielle, évité grâce à la détection précoce et au combat rapide par les pompiers volontaires d’Odivelas ».
L’homme, qui a été arrêté dans le cadre d’une enquête avec la collaboration de la Police de Sécurité Publique (PSP), sera présenté ce lundi à l’autorité judiciaire compétente pour le premier interrogatoire judiciaire et l’application de mesures coercitives.
Il convient de souligner que le Portugal est frappé par une vague de chaleur et, en raison du temps chaud, l’IPMA a placé 13 districts du Portugal continental sous alerte orange, y compris Lisbonne, le samedi, jour du crime. L’alerte a entre-temps été élevée au rouge et devrait se maintenir jusqu’à 21h00 ce lundi à Lisbonne.
Selon la loi portugaise, « quiconque provoque un incendie sur un terrain occupé par une forêt, y compris bois, ou pâturage, maquis, formations végétales spontanées ou terrain agricole, propres ou d’autrui, est puni d’une peine d’emprisonnement de 1 à 8 ans ».
Déjà, si l’auteur « crée un danger pour la vie ou l’intégrité physique d’autrui, ou pour des biens patrimoniaux d’autrui d’une grande valeur, laissant la victime dans une situation économique difficile ou avec l’intention de bénéficier financièrement, il peut être « puni d’une peine d’emprisonnement de trois à douze ans ».