Deux navires de pêche ont été interceptés au large de la côte lisboète (à environ 1 852 kilomètres de la capitale portugaise), transportant sept tonnes de cocaïne qui ont été saisies. L’opération a été menée par la Polícia Judiciária (PJ), avec le soutien de la Marine, de l’Autorité maritime nationale et de l’armée de l’air portugaise.
Dans un communiqué envoyé aux rédactions, la PJ affirme que dix citoyens étrangers se trouvaient à bord des deux embarcations. Les navires, poursuit l’autorité, proviendraient du Brésil.
« Les embarcations, provenant d’Amérique du Sud, transportaient une quantité substantielle de produit stupéfiant, qui aurait été chargée au large des côtes brésiliennes », a informé la PJ.
L’enquête a débuté sur la base d’informations provenant du Centre d’analyse et d’opérations maritimes – Stupéfiants (MAOC-N), indiquant un « possible transport de produit stupéfiant par voie maritime, qui était déjà en cours à destination de l’Europe, notamment le territoire national ».
Après avoir reçu l’information, la PJ a décidé de lancer l’enquête, coordonnée par l’Unité de lutte contre le trafic de stupéfiants de cette autorité.
L’opération a également mobilisé « un vaste ensemble de moyens de la Marine, appartenant à la Composante navale du système de Forces, de l’Autorité maritime nationale, de l’Armée de l’air et des éléments de la Polícia Judiciária ». Les autorités portugaises ont collaboré « afin d’intercepter les navires, empêchant que ceux-ci puissent effectuer le transfert des ballots de cocaïne vers des embarcations à grande vitesse ».
Sur le plan international, la PJ a reçu le soutien de la Police fédérale brésilienne, de l’agence DEA (Drug Enforcement Administration, des États-Unis), de la JIATF West (Joint Interagency Task Force West, des États-Unis) et de la NCA (National Crime Agency, du Royaume-Uni).
[Actualisé à 19h25]
