La PJ a effectué des recherches chez les pompiers des Arcos suite à une dénonciation anonyme.

La PJ a effectué des recherches chez les pompiers des Arcos suite à une dénonciation anonyme.

Dans un communiqué adressé aux rédactions, suite à l’annonce d’une perquisition dans les locaux des pompiers, en lien avec des « dénonciations anonymes concernant les paiements étatiques pour la lutte contre les incendies forestiers », l’Association Humanitaire précise que l’intervention de la PJ « n’a visé aucun membre de la direction ».

 

« L’enquête concerne six pompiers dont l’identité n’est pas révélée et se rapporte à une question de nature opérationnelle », ajoute la direction des pompiers d’Arcos de Valdevez, dans le district de Viana do Castelo.

L’Association Humanitaire, présidée par Germano Amorim, souligne qu’elle « s’est toujours guidée par le principe de transparence », et retranscrit le motif de la perquisition de la PJ « aux équipements informatiques affectés à la caserne des Pompiers Volontaires d’Arcos de Valdevez ».

Dans le document reçu par la direction de l’Association Humanitaire, la PJ indique qu’il est attendu que soit stockée dans les équipements informatiques « la documentation à analyser, notamment les plannings de service, précisant le jour, la période de service — heure de début et de fin de service, le numéro matricule, le nom, la catégorie de chaque élément exerçant des fonctions au sein du Dispositif Spécial de Lutte contre les Incendies Ruraux (DECIR), ainsi que le rapport de présence avec enregistrement lisible du paiement, justificatifs de paiement de l’Autorité Nationale d’Urgence et de Protection Civile (ANEPC) ».

L’opération policière a également visé « les bulletins de paie des pompiers, notamment ceux mentionnés dans la dénonciation, les plannings de l’Équipe de Lutte contre les Incendies (ECIN), les activations de service quotidien et du DECIR, durant la période de validité du dispositif, entre autres ».

« Par conséquent, il est essentiel d’accéder aux données contenues dans les équipements informatiques alloués à la caserne des Pompiers ainsi qu’aux téléphones portables des personnes dénoncées et bénéficiaires (…), afin de rechercher et collecter les documents mentionnés, les conversations/messages échangés entre les suspects liés aux infractions pénales sous enquête, ainsi que les conversations échangées sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram, WhatsApp, stockées (…) », précise la note envoyée par l’Association Humanitaire.

La direction de la corporation souligne que, « l’enquête étant en cours, sauf preuve du contraire, l’Association Humanitaire des Pompiers Volontaires d’Arcos de Valdevez croit en l’innocence de ses pompiers ».