La PGR souligne : Il n’y a des écoutes que sur autorisation du juge d’instruction criminelle.

La PGR souligne : Il n'y a des écoutes que sur autorisation du juge d'instruction criminelle.

Amadeu Guerra a fait cette référence indirecte aux diverses critiques concernant l’action du ministère public dans le cadre de l’opération appelée Influencer, qui a conduit à la démission de l’ancien Premier ministre, António Costa, après avoir assisté à la remise des Prix des Droits de l’Homme de l’Assemblée de la République, dans la salle du Sénat du parlement.

 

« Ne venez pas dire que nous faisons des écoutes illégales. Mais est-ce le ministère public qui fait des écoutes illégales? », a commencé par réagir le procureur général de la République (PGR) devant les journalistes.

Amadeu Guerra a ensuite souligné que, selon la loi, « celui qui autorise les écoutes est le juge de l’institution criminelle ».

« Le juge de l’institution criminelle, si la situation n’est pas suffisamment fondée, n’autorise pas les écoutes. Même l’histoire des délais et des prolongations de délais, c’est le juge de l’institution criminelle qui autorise cela », a-t-il complété.

Le PGR a tenu à préciser, encore sur ce point relatif aux écoutes, que « ce n’est pas le ministère public qui, de sa propre volonté et initiative », recourt à ce moyen d’investigation.

« Il est nécessaire que cela soit compris par le public, les journalistes et les commentateurs. Donc, nous ne faisons les écoutes que conformément aux principes légaux et à la suite d’autorisations judiciaires », a-t-il ajouté.