La ministre se réunit avec la PSP et la GNR (qui exigent des propositions sur les rémunérations)

La ministre se réunit avec la PSP et la GNR (qui exigent des propositions sur les rémunérations)

Maria Lúcia Amaral se réunit avec les cinq associations socioprofessionnelles de la GNR à 10h00 et avec les six syndicats de la PSP disposant d’un droit de négociation à 15h00, avec à l’ordre du jour la signature du protocole de négociation et la présentation de la proposition initiale du gouvernement.

Ces deux réunions surviennent après que la ministre s’est réunie, pendant environ deux mois, avec toutes les structures sans avoir présenté de proposition, et que les syndicats de la PSP et les associations de la GNR exigent des mesures concrètes, accusant la tutelle de ne pas vouloir résoudre les problèmes et de repousser les décisions.

Le président de l’Association des Professionnels de la Garde (APG/GNR), César Nogueira, a déclaré à Lusa qu’il ignorait quelles étaient les propositions que la ministre allait présenter, mais a averti que l’APG exigerait que la première mesure à négocier soit le statut rémunératoire.

Le président de l’Association Nationale des Sergeants de la Garde (ANSG), Ricardo Rodrigues, a avancé à Lusa que la première proposition qui sera présentée par la tutelle sera la révision des services rémunérés, qui « n’est pas la plus importante ».

« D’après ce qui a été dit lors de la dernière réunion, il existe quatre priorités de négociation, qui commencent par les services rémunérés, l’évaluation, la santé et l’hygiène au travail, la révision des carrières et du statut rémunératoire », a déclaré Ricardo Rodrigues.

Le président de l’Association Syndicale des Professionnels de la Police (ASPP/PSP), Paulo Santos, ignore quelles seront les propositions que la ministre présentera, mais il prévient que nous voulons « négocier ce qui a été établi dans l’accord » signé en juillet 2024 concernant l’augmentation de la prime de risque.

Le président du plus grand syndicat de la PSP a défendu que la proposition doit inclure la grille salariale, les suppléments de rémunération, le décret d’évaluation, avec effet à janvier 2026.

« Si la proposition ne comprend pas ce qui était dans l’accord, nous montrerons notre indisponibilité à négocier avec le gouvernement », a-t-il dit. Fin octobre, l’ASPP a admis faire avancer des protestations si la ministre de l’Administration interne ne présente pas aujourd’hui des propositions concrètes sur les rémunérations et les suppléments avec effet à janvier 2026.