« Nous avons pu reconstituer le ‘stock’ entre les unités locales de santé (ULS), car cette nécessité s’est manifestée, certaines vaccins étaient manquants à cause de l’adhésion jusqu’à présent très élevée, (…) mais cette situation a été complètement résolue par l’acquisition de nouveaux vaccins », a-t-elle déclaré.
Lors d’une rencontre avec les journalistes à l’Institut National de Santé Doutor Ricardo Jorge (Insa) à Lisbonne, en marge de l’événement « SAÚDE nos JUNTA » sur le renforcement des systèmes de santé, en particulier dans les Pays Africains de Langue Officielle Portugaise (PALOP), Ana Paula Martins a lancé un appel à la poursuite de la vaccination, notamment contre la grippe, en soulignant les risques accrus de l’hiver.
« Nous allons continuer à demander aux Portugais et aux citoyens de se faire vacciner, notamment dans le domaine de la grippe, car, comme vous le savez, nous allons affronter l’hiver, qui exige toute notre attention », a-t-elle souligné.
La responsable a réaffirmé que la vaccination est une mesure essentielle de protection, en particulier pour les plus vulnérables.
« La vaccination est, clairement, une mesure extrêmement importante. (…) Nous allons continuer à vacciner chaque jour le maximum de personnes pour protéger les plus vulnérables », a-t-elle ajouté.
Ana Paula Martins a de nouveau affirmé que le pays est prêt à affronter un hiver exigeant, malgré les limitations de ressources humaines, en soulignant l’existence de plans de contingence robustes dans toutes les ULS.
« Nous avons conscience que l’hiver sera rude, tout le laisse présager, il y a des facteurs externes ou exogènes que nous ne connaissons pas encore », a-t-elle déclaré.
La responsable a rappelé que le plan hivernal résulte de la collaboration entre la Direction Générale de la Santé, la Direction Exécutive du SNS et l’Institut National de Santé Dr. Ricardo Jorge, responsable de la surveillance épidémiologique, mentionnant qu’elle est en train de visiter toutes les ULS.
« Ce que j’ai trouvé, ce sont deux choses : des plans de contingence robustes et, bien entendu, des difficultés en ressources humaines. L’Alentejo, par exemple, est une zone où, avec tout l’effort des professionnels, ils font tout leur possible pour compléter les horaires », a-t-elle indiqué.
Selon Ana Paula Martins, les plans de contingence ont plusieurs niveaux et pourraient impliquer des mesures telles que la suspension de l’activité programmée en cas de pression accrue sur les urgences.
« Si nous avons beaucoup de cas aux urgences, nous pourrions, par exemple, devoir arrêter l’activité programmée, ce qui est une chose que nous n’aimons pas, car cela fait augmenter les listes d’attente », a-t-elle souligné.
Parmi les mesures préparées, la ministre a mis en avant le renforcement des lits de soutien, l’utilisation croissante de la télémédecine et l’augmentation de l’hospitalisation à domicile.
« La plus grande innovation est l’utilisation de la télémédecine, déjà dans certaines ULS, pour garantir aux personnes sans médecin de famille l’accès à une téléconsultation. (…) La ligne SNS24 est également renforcée pour faire face à plus de 4 millions d’appels », a-t-elle souligné.
