« Nous prévoyons également pour l’année prochaine la liquidation de l’Imofundos (société de gestion de fonds d’investissement immobilier), qui traînait depuis 2022, tout en assurant l’intégration des travailleurs dans d’autres structures de l’État », a déclaré João Silva Lopes, lors d’une intervention sur le secteur entrepreneurial de l’État, lors du premier jour de débat spécialisé sur le Budget de l’État pour 2026 (OE2026).
Selon le secrétaire d’État au Trésor et aux Finances, le Gouvernement va également « débuter le processus de dissolution et de liquidation de Parvalorem, avec l’achèvement de la restructuration interne et la cession des actifs en portefeuille », mettant fin à « un processus qui dure depuis de nombreuses années ».
La Parvalorem a été créée par l’État pour la récupération de crédits et la cession/liquidation des actifs de l’ancien Banco Português de Negócios.
« Nous considérons la partie publique comme une entité stratégique dans la gestion et l’organisation des participations de l’État, se positionnant comme un point central dans le processus de cession ou de liquidation des entreprises et participations non stratégiques », a souligné le responsable gouvernemental, ajoutant que « l’un des cas paradigmatique » concerne la liquidation de Silopor, qui « traînait depuis 2001 ».
Le secrétaire d’État au Trésor a également précisé que la « solution » trouvée par le Gouvernement « assure la continuité de l’activité par la cession du capital social de la nouvelle société, Silotagus, qui sera réalisée via un appel d’offres public international, préservant les contrats de travail et tous les droits des travailleurs ».
« Garantir que le secteur entrepreneurial de l’État est ajusté aux besoins et à la réalité du pays est une mission nationale », a également soutenu João Silva Lopes.
Le Gouvernement a approuvé, le 07 mars, en Conseil des Ministres, le décret lançant le processus de privatisation de la concession de Silopor.
La principale entreprise portuaire de stockage de vrac solide alimentaire, qui gère les silos de Trafaria, à Almada, et du Beato, à Lisbonne, a une capacité globale de 340 000 tonnes, ce qui permet le stockage, en moyenne, d’un total de 3,4 millions de tonnes de céréales et de farines par an.