« La justice administrative et fiscale (…) est aujourd’hui une honte nationale, nous avons des délais de décision qui sont les plus lents de toute l’Europe et cela est inacceptable », a déclaré le responsable gouvernemental.
Le ministre s’exprimait lors d’une audition conjointe devant les commissions parlementaires de la Réforme de l’État et du Pouvoir Local et du Budget, des Finances et de l’Administration Publique, dans le cadre de l’examen détaillé du projet de loi de Finances pour 2026 (PLF2026).
Gonçalo Matias a de nouveau évoqué la Cour des Comptes, affirmant qu’il n’est pas possible « d’avoir un principe de confiance sans tribunaux fonctionnels », en précisant que le modèle actuel « n’a pas de parallèle ».
« Il a été créé à une autre époque [la Cour des Comptes] par le professeur Sousa Franco, mais lui-même reconnaissait à l’époque que c’était un modèle nécessitant une révision. Eh bien, presque quarante ans ont passé sans révision, sans adaptation aux temps modernes », a-t-il ajouté.
Le ministre a également réitéré que la proposition du gouvernement « n’est pas de réduire les garanties, ni la surveillance », assurant que l’objectif est « d’accroître la surveillance, d’accroître les garanties » […] « au moment opportun, c’est-à-dire après que la décision ait été prise ».
« C’est ce que fait un tribunal, il veille à la légalité des actes, il ne se substitue pas à ceux qui prennent des décisions politiques », a affirmé Gonçalo Matias.
