La FNE veut que le nouveau statut reconnaisse la « nature spécialisée » de l’enseignant.

La FNE veut que le nouveau statut reconnaisse la "nature spécialisée" de l'enseignant.

La contre-proposition dans le cadre des négociations de la révision du statut de la carrière enseignante a été approuvée aujourd’hui par la Commission Exécutive de la FNE et, selon les détails divulgués dans un communiqué, la fédération syndicale souligne la nécessité de reconnaître la spécificité de la profession.

 

Les négociations ont débuté le 18 décembre, avec une première proposition du Ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation (MECI) sur le profil, les droits et devoirs des enseignants, où l’autorité souhaite rendre le diplôme « plus clair, plus objectif et plus compréhensible ».

À la fin de la réunion, le secrétaire général de la FNE, Pedro Barreiros, a défendu que le profil de l’enseignant doit rester clair et s’est montré préoccupé par des ambiguïtés concernant les droits et devoirs.

Dans la contre-proposition qu’elle envoie maintenant au MECI, la fédération détaille certains aspects et, en ce qui concerne le cadrage du profil de l’enseignant, défend qu’il doit « reconnaître explicitement la nature hautement spécialisée de la profession enseignante ».

Dans un communiqué, l’organisation syndicale souligne également que la valorisation de la carrière est une « condition indispensable pour la dignité de la profession, pour la cohésion du système éducatif et pour la promotion d’une école publique de qualité ».

Un autre des aspects mis en avant concerne l’autonomie pédagogique, que la FNE demande de sauvegarder comme « garantie statutaire », protégée même des « orientations administratives inappropriées ».

Dans le document, la FNE propose que le nouveau statut de la carrière assure une protection juridique aux enseignants dans l’exercice de leurs fonctions, qu’il prévoie le « droit explicite à la déconnexion » en dehors des heures de travail et consacre des « garanties claires » contre l’intensification de la bureaucratie.

La prochaine réunion est fixée au 7 janvier.