La Fnam présente une contre-proposition au modèle d’évaluation du gouvernement.

La Fnam présente une contre-proposition au modèle d'évaluation du gouvernement.

La Fnam a indiqué dans un communiqué qu’elle s’est réunie aujourd’hui avec la ministre de la Santé, Ana Paula Martins, pour poursuivre la négociation sur l’adaptation du Système Intégré de Gestion et d’Évaluation de la Performance de l’Administration Publique (SIADAP) à la carrière médicale.

 

Lors de la réunion, la fédération a réitéré sa position de manière « claire », affirmant que « le modèle d’évaluation proposé par le gouvernement est injuste, punitif et aggrave le blocage à la progression des médecins du Service National de Santé (SNS) ».

Elle a également réaffirmé sa défense de la progression automatique par les positions rémunératoires tous les trois ans, avec la remise en place du régime prévu dans le Décret-Loi n.º 73/90 et sans quotas dans l’évaluation horizontale, rappelant que les médecins sont déjà soumis à une évaluation dans la progression verticale par les catégories.

La Fédération Nationale des Médecins déclare avoir présenté une contre-proposition visant à introduire plus de transparence et d’équité dans le processus d’évaluation.

Parmi les modifications proposées, elle souligne la reconstitution de l’équipe d’évaluation, en remplacement du modèle qui attribue l’évaluation exclusive des médecins au supérieur hiérarchique direct, solution que la fédération considère « arbitraire et génératrice d’inégalité ».

La Fnam plaide également pour la réintroduction de la possibilité de prise en compte du parcours professionnel chaque fois que la note attribuée ne correspond pas au parcours professionnel du médecin, un mécanisme qui disparaîtrait dans la proposition initiale du ministère.

La contre-proposition inclut aussi la révision de la grille d’évaluation professionnelle, avec des pondérations plus justes et adaptées à la réalité des médecins, en tenant compte de la diversité des fonctions, des contextes de soins et des niveaux de responsabilité dans le SNS.

La Fnam affirme avoir été « toujours disponible » pour négocier la progression horizontale des conventions collectives de travail, jugeant inacceptable « l’imposition d’un modèle d’évaluation qui, après des années de gel de la progression et l’aggravation des conditions de travail, pénalise les médecins et compromet la valorisation de la carrière médicale ».

Elle soutient en outre que « l’avenir du SNS passe par des médecins valorisés et une carrière juste et fonctionnelle ».