La deuxième phase d’accès à l’enseignement supérieur s’est terminée avec 17 000 candidats.

La deuxième phase d'accès à l'enseignement supérieur s'est terminée avec 17 000 candidats.

Les données de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGES) mises à jour aujourd’hui indiquent que 17.114 étudiants ont déposé une candidature pour l’une des près de 16.000 places disponibles.

 

L’année dernière, les institutions d’enseignement supérieur avaient reçu 19.810 inscriptions lors de la deuxième phase, soit 2.696 de plus que cette année.

La diminution du nombre de candidats s’était déjà manifestée lors de la première phase, avec moins de 50.000 étudiants inscrits, un chiffre bien inférieur à ceux des dernières années et seulement comparable à 2018.

À la fin de la première phase, seulement 43.899 étudiants avaient réussi à obtenir un placement (soit 12,1% de moins par rapport à l’année précédente) et beaucoup ont pu retenter leur admission dans l’enseignement supérieur.

15.923 places sont en compétition, dont la grande majorité sont des places pour lesquelles il n’y a pas eu de candidats lors de la première phase (11.513), auxquelles s’ajoutent 4.401 places où des étudiants ont été placés mais ne se sont finalement pas inscrits, et 20 places supplémentaires.

Les résultats seront publiés le 14 septembre, suivis d’une troisième phase du 23 au 25 septembre, avec les places restantes.

La semaine dernière, le ministre de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation a jugé la diminution des étudiants placés « préoccupante » et l’a attribuée à « la modification des règles des examens », qui a rendu obligatoire la passation de trois épreuves nationales pour terminer la 12e année et d’au moins deux épreuves pour concourir à l’enseignement supérieur.

Toutefois, le ministre a refusé de modifier les règles de validation du lycée et d’accès au supérieur, mais a admis qu’il pourrait y avoir à l’avenir « un grand débat national » pour repenser les changements, reconnaissant que certaines institutions d’enseignement supérieur situées dans l’intérieur ont été fortement impactées par la baisse du nombre d’étudiants.