La Cour suprême confirme la peine de l’enseignant de Viana pour abus sexuels sur mineurs.

La Cour suprême confirme la peine de l'enseignant de Viana pour abus sexuels sur mineurs.
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Dans un arrêt daté du 9, auquel l’agence Lusa a eu accès aujourd’hui, la Cour suprême de justice (STJ) a rejeté le recours déposé en mars par le ministère public (MP), qui demandait « une peine unique d’au moins 12 ans », désapprouvant « les peines partielles ainsi que la peine unique trouvée, en raison d’une disproportion manifeste avec les propres motifs de motivation de la peine ».

 

La STJ justifie sa décision, qui a reçu un vote dissident de l’un des trois juges, en défendant une peine unique de 11 ans de prison pour l’homme de 48 ans, « à la lumière de la jurisprudence la plus récente » produite par elle, considérant que la condamnation « adéquate » est une peine unique de neuf ans de prison.

Le tribunal de Viana do Castelo a condamné l’enseignant de mathématiques à la pratique, entre janvier 2023 et janvier 2024, de 19 crimes d’abus sexuels sur mineur, âgé alors de 13 ans, avec une peine allant de un à huit ans de prison, à des peines partielles de un an et six mois de prison pour chacun de ces crimes.

Il a également été condamné pour la pratique, en tant qu’auteur matériel, de 18 crimes d’abus sexuels sur enfants, avec une peine allant de trois à dix ans de prison, à des peines partielles de trois ans et six mois de prison pour chacun de ces crimes.

L’homme a également été condamné, en tant qu’auteur matériel, à 23 crimes d’abus sexuels sur mineurs dépendants, avec une peine allant de un à huit ans de prison, à des peines partielles de un an et huit mois de prison pour chacun de ces crimes.

« En décidant comme il l’a fait, le savant arrêt contesté ne mérite aucune censure ou remarque, car il n’a violé aucune disposition légale (…) du Code de procédure pénale (CPP), tenant compte de sa motivation. Les peines concrètement appliquées étaient justes et adéquates, tout comme l’est la peine unique applicable », souligne la STJ.

En avril 2018, l’accusé a été condamné à cinq ans de prison, avec une peine suspendue pour la même durée, et éteinte le 21 mai 2023.

À l’époque, il a été accusé de 82 crimes d’abus sexuels sur enfants et de six actes sexuels avec des adolescents, commis sur 11 mineurs.

En plus de ces affaires impliquant l’enseignant de mathématiques, d’autres « faits dénoncés en juillet 2024 » par quatre autres mineurs à qui l’accusé donnait également des cours, sont encore en phase d’enquête.