Dans un communiqué publié sur le site Internet de la Procuradoria-Geral Regional de Évora, le Ministère Public (MP) a indiqué avoir interjeté appel de l’arrêt rendu par le Tribunal Central Pénal de Évora dans cette affaire.
« Le TRE a décidé, le 16 septembre 2025, de donner raison au MP en ce qui concerne l’aggravation de la peine de prison qui avait été fixée en première instance à six ans de prison », a-t-il déclaré.
Selon le MP, les juges de la Cour d’appel d’Évora, par une décision prise en septembre, ont définitivement fixé la peine à sept ans et demi de prison, comme demandé dans l’appel, pour le crime de violence domestique aggravée par la mort de la victime.
En cause dans ce procès, a souligné le Ministère Public, se trouvait une situation de mauvais traitements physiques qui a culminé, le 9 février 2024, par la mort de la victime, « résultat qui n’était pas souhaité par le condamné ».
À l’époque, la femme, âgée de 53 ans, « avait entretenu avec l’agresseur une relation amoureuse qui a commencé en 2021 et qui s’est terminée au début du mois de février 2024, par la volonté de la victime, et jamais acceptée » par l’homme, a-t-il déclaré.
Selon le MP, le TRE a également jugé infondé l’appel interjeté par le prévenu, qui souhaitait une réduction de la peine de prison, avec sursis.
Le prévenu a également été condamné au paiement de dommages-intérêts aux trois enfants de la victime, pour un total de 157 000 euros, a-t-il ajouté.
Lors de l’arrestation de l’homme, le 10 mai 2024, une source de la Police Judiciaire (PJ) a révélé à Lusa que la femme avait été trouvée sans vie à son domicile, par ses enfants, dans la soirée du 9 février, indiquant que le corps présentait des marques de violence à la tête, au cou et aux membres supérieurs.
