Le pétrole brut de la mer du Nord, une référence en Europe, a clôturé la séance sur l’Intercontinental Exchange à 24 cents en dessous des 69,52 dollars avec lesquels il avait terminé les transactions jeudi.
Le Brent termine la semaine en baisse et reste sous le seuil des 70 dollars, bien qu’il soit resté relativement stable, les investisseurs traitant encore les récentes sanctions de l’Union européenne et du Royaume-Uni contre la Fédération de Russie à cause de son invasion de l’Ukraine, en raison de leur impact potentiel sur l’offre de pétrole.
Vendredi, Londres et Bruxelles ont annoncé une action coordonnée pour réduire le plafond du prix du pétrole russe, dans le but de nuire aux recettes russes du pétrole et d’augmenter la pression sur Vladimir Poutine, afin de l’amener à la table des négociations pour mettre fin à la guerre provoquée par son invasion de l’Ukraine.
La mesure vise à abaisser le plafond du prix du brut de 60 dollars par baril à 47,60 dollars, ce qui, selon le gouvernement britannique, affectera directement les recettes pétrolières russes, qui ont déjà chuté de 35 % en glissement annuel depuis mai.
L’annonce du Royaume-Uni et de l’UE a été faite après que Donald Trump a menacé cette semaine d’imposer des droits de douane de 100 % à la Fédération de Russie et d’aggraver les sanctions existantes pour les pays achetant du pétrole russe, si un accord de paix avec l’Ukraine n’est pas atteint dans les 50 jours.
