Le prix du baril de pétrole Brent pour livraison en septembre a terminé aujourd’hui sur le marché des contrats à terme de Londres en baisse de 0,28 %, à 68,52 dollars.
Le brut de la mer du Nord, de référence en Europe, a clôturé la séance à l’Intercontinental Exchange à 19 cents en dessous des 68,71 dollars avec lesquels il avait terminé les transactions mardi.
Cela a été la troisième séance consécutive de baisse du Brent, après que l’augmentation des stocks de carburant aux États-Unis et les craintes des investisseurs concernant l’impact de la politique commerciale et monétaire de Donald Trump sur l’économie internationale ont atténué les signes d’une augmentation de la demande de pétrole.
Les réserves d’essence aux États-Unis ont augmenté la semaine dernière de 3,4 millions de barils, selon les statistiques publiées par l’Agence d’information sur l’énergie, ce qui a surpris les analystes qui s’attendaient à une baisse d’un million de barils.
De leur côté, les réserves de pétrole ont diminué de 3,9 millions de barils, à 422,2 millions, bien au-delà des attentes.
En même temps, les investisseurs restent en attente des décisions de Trump, même si un sentiment baissier prédomine, malgré la prolongation jusqu’au 1er août de la date limite pour conclure les négociations avec les partenaires commerciaux.
Dans ce contexte, Trump a menacé cette semaine la Fédération de Russie avec des droits de douane élevés et des sanctions sur le pétrole russe—ainsi que sur les États qui l’achètent, comme l’Inde et la Chine—s’il n’aboutit pas à un accord de paix en Ukraine dans un délai de 50 jours.
Toutefois, cela n’a pas alarmé les investisseurs et la cotation a continué de baisser. Comme l’a déclaré l’analyste Fawad Razaqzada de StoneX dans son commentaire hebdomadaire, les investisseurs accordent de moins en moins d’attention à ce que Trump déclare, étant donné son historique de menaces et de changements d’opinion à la dernière minute.
