Le brut de la mer du Nord, référence en Europe, a clôturé la session à l’Intercontinental Exchange à 0,49 dollar en dessous de 66,12 dollars à la fin des transactions de mardi.
Le Brent a perdu du terrain après que le rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a averti que la production supplémentaire de pétrole par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés risque de déséquilibrer le marché du brut.
L’AIE a réduit ses estimations pour la consommation mondiale à une moyenne de 103,737 millions de barils par jour (mbj) pour 2025, soit 20 000 barils de moins que prévu en juillet.
De son côté, l’OPEP a légèrement revu à la hausse ses prévisions de demande mondiale de brut pour 2026 cette semaine, bien qu’elle ait maintenu inchangées les prévisions pour 2025.
Cette décision a renforcé la perspective optimiste du groupe, qui a soutenu les augmentations de production qu’il a mises en œuvre mensuellement depuis avril pour inverser les réductions volontaires adoptées en 2023.
Les investisseurs continuent d’attendre les discussions prévues entre le Président américain, Donald Trump, et le Président russe, Vladimir Poutine, vendredi en Alaska, concernant la guerre en Ukraine, situation qui affecte les marchés pétroliers depuis février 2022.
Le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a averti que si la réunion n’était pas réussie, des sanctions ou droits secondaires pourraient être augmentés à l’encontre de Moscou, des déclarations également soutenues par environ 30 dirigeants lors d’une vidéoconférence conjointe avec Trump.