« La récolte des olives bat son plein, mais la quantité et le rendement en huile d’olive enregistrent une baisse significative par rapport à la campagne précédente », a indiqué, dans un communiqué, la CNA.
Comme indiqué, le kilogramme d’olives est payé 0,55 euros, en dessous des 0,75 euros de 2024 ou des 1,10 euros pratiqués il y a trois ans.
Selon la confédération, de nombreux producteurs livrent leurs olives aux moulins sans savoir quand et combien ils recevront, « avec même des récits de producteurs à qui on a dit qu’ils ne seraient payés qu’en septembre de l’année prochaine ».
À cela s’ajoute l’augmentation des coûts de production, en particulier dans l’oléiculture traditionnelle, notamment avec la main-d’œuvre, les engrais, les combustibles et les traitements phytosanitaires.
Les coûts de fonctionnement des moulins ont également augmenté, dans certains cas, de 12 centimes par kilogramme (kg) durant la campagne de 2024 à 14 centimes.
Pour la CNA, c’est la conséquence de la « dérégulation totale du marché », qui se traduit par une situation « profondément injuste », pouvant entraîner de graves conséquences pour l’oléiculture traditionnelle.
La CNA réclame ainsi des politiques publiques pour la valorisation de l’oléiculture traditionnelle, comme un plan intégré pour sa dynamisation, la promotion de la consommation d’huile d’olive nationale dans les cantines publiques et l’inclusion, dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC), d’une intervention dédiée à l’oléiculture traditionnelle.
