Dans le rapport ‘Risk Outlook 2026’, publié aujourd’hui sur son portail, la CMVM analyse cinq catégories de risque : marché, liquidité, crédit, conduite et opérationnels, toutes ayant conservé leur perspective de risque par rapport à 2025, à l’exception des risques opérationnels.
Concernant le risque de marché, « on souligne un possible ajustement des prix sur les marchés financiers, résultant du contexte géopolitique actuel et de son impact sur le scénario macroéconomique », indique le régulateur, bien que la perspective reste « semi-ascendante », à l’instar de l’année précédente.
En revanche, le risque opérationnel, « largement lié à la cybersécurité, est maintenu comme élevé, avec une perspective passée de stable à ascendante », changement qui s’explique par la digitalisation croissante et l’augmentation des cyberattaques.
Par ailleurs, l’évaluation des risques de liquidité et de crédit reste, par rapport à 2025, à un niveau moyen, avec une perspective stable, l’évolution de ces risques étant, une fois de plus, influencée par le contexte géopolitique et son impact sur un possible ajustement des prix sur les marchés financiers et les coûts de financement.
Les risques liés à la conduite, c’est-à-dire d’éventuels comportements inappropriés de la part des entités, restent également avec une perspective stable et un niveau moyen.
La CMVM souligne également, dans ce rapport, l’exposition des organismes d’investissement collectif d’actions domiciliés au Portugal aux risques économiques découlant de chocs externes et des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, notamment en raison des mesures tarifaires américaines.
Néanmoins, le régulateur souligne que dans un cadre international marqué par des tensions commerciales et géopolitiques, « les effets sur l’économie portugaise ont été relativement contenus, reflétant résilience et dynamisme interne ».