La CIP prévoit une croissance économique de 2,2 % au 3ème trimestre.

La CIP prévoit une croissance économique de 2,2 % au 3ème trimestre.

La croissance estimée est expliquée par le renforcement de la consommation privée et la bonne performance des secteurs de l’industrie, du commerce et de la construction, selon le baromètre publié aujourd’hui.

Cependant, Rafael Alves Rocha, directeur général de la CIP, avertit sur la fragilité de ce modèle, notamment lorsqu’il repose sur des augmentations ponctuelles du revenu disponible.

Positivement, il souligne « le renforcement de l’investissement public et privé résultant de l’exécution du PRR (Plan de Relance et de Résilience), bien que nous considérions préoccupante la dégradation attendue de la contribution négative de la demande extérieure nette ».

L’Indice de Confiance ISEG souligne également la hausse du niveau de confiance par rapport au trimestre précédent.

En août, l’Indicateur de Tendance de l’Activité Globale CIP/ISEG a montré une accélération significative de l’activité économique par rapport à juillet, renforçant la tendance à la croissance commencée en mai, soutenue par l’augmentation des ventes de ciment et la reprise partielle des services, avec une contribution modérée du commerce de détail.

Entre juillet et septembre, le commerce automobile a augmenté de 14,7% dans les ventes de véhicules légers et de 7% dans celles de marchandises, tandis que la production industrielle a crû de 20,6% dans la production automobile et de composants et de 17,5% dans la production d’énergie, reflétant également la bonne performance de la construction.

La projection actuelle renforce la croissance en glissement annuel par rapport au trimestre précédent et présente seulement une légère décélération séquentielle, expliquée par des effets de base.

« La croissance est ainsi soutenue par l’augmentation du revenu disponible des ménages – stimulée par les mesures budgétaires, le dynamisme du marché de l’emploi et la réduction des coûts de financement – et par l’avancée de l’exécution des fonds du PRR, qui devrait continuer à se traduire par un renforcement de l’investissement public et privé », selon le document.

En termes de composantes de la demande, la perspective est un renforcement de la contribution de la demande interne à la variation annuelle du PIB, auquel pourrait s’ajouter une dégradation de la contribution négative de la demande extérieure nette.