Lors de la rencontre qui s’est tenue mardi, Wang a exhorté Airbus à tirer parti de la mise en service de la deuxième ligne d’assemblage du modèle A320 à Tianjin, dans le nord de la Chine, afin de renforcer la coopération avec le pays asiatique et d’élargir l’offre de produits et services dans le pays.
Le gouvernant a assuré que le ministère « continuera à promouvoir la résolution des problèmes et préoccupations » que l’entreprise pourrait rencontrer dans ses opérations locales et travaillera pour « maintenir la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales ».
Faury a exprimé sa « confiance totale » dans l’économie chinoise et dans le développement de l’aviation civile dans le pays, soulignant que la nouvelle unité à Tianjin « offre des conditions favorables pour approfondir la collaboration industrielle ».
La rencontre s’inscrit dans un contexte de rapprochement entre Pékin et les principales économies européennes, après plusieurs années de tensions commerciales.
Airbus maintient une présence consolidée en Chine depuis 2008, lorsqu’elle a inauguré à Tianjin la première ligne d’assemblage d’avions à couloir unique.
En 2024, elle a également ouvert à Chengdu le premier centre mondial de services de cycle de vie des aéronefs, avec un investissement de 6 000 millions de yuans (769,28 millions d’euros).
Après avoir abordé des questions opérationnelles et d’investissement, Wang a encadré la réunion dans la stratégie d’ouverture économique de la Chine, soulignant que le marché chinois « maintient une expansion constante » et est actuellement le deuxième plus grand du monde en consommation et en importations.
Il a ajouté que le pays continuera à promouvoir un environnement favorable pour les entreprises étrangères et à défendre la stabilité des chaînes d’approvisionnement mondiales face à l’augmentation du protectionnisme.
Le gouvernement chinois a réitéré ces derniers mois son intention d’attirer des capitaux étrangers et de renforcer la coopération industrielle avec l’Europe, notamment dans les secteurs de haute technologie et de l’aviation civile, alors que l’américaine Boeing tente de récupérer sa part de marché en Asie après des années de restrictions et de veto.
Airbus est actuellement le principal fournisseur d’aéronefs en Chine, qui, parallèlement, cherche à réduire sa dépendance externe avec le développement du C919, un avion commercial produit par la société d’État COMAC.