La CGTP-IN exige un salaire minimum de 1.050 euros en 2026 (et une augmentation salariale).

La CGTP-IN exige un salaire minimum de 1.050 euros en 2026 (et une augmentation salariale).

Selon le document approuvé aujourd’hui, la centrale syndicale considère que les bas salaires continuent d’être « un obstacle au développement du pays » et dénonce que la moitié des travailleurs gagne 880 euros ou moins.

 

La CGTP-IN souligne que 57% des salariés reçoivent moins de mille euros bruts et que 18,3% vivent seulement avec le salaire minimum.

La centrale critique également le paquet législatif du gouvernement PSD/CDS, qu’elle accuse de « fragiliser encore plus les droits », en facilitant les licenciements et en élargissant la précarité.

En revanche, elle revendique le rétablissement du principe de traitement plus favorable au travailleur, la suppression de la caducité des conventions collectives, la réduction de la semaine de travail à 35 heures sans perte de salaire et le rétablissement des 25 jours ouvrables de congés.

Pour la CGTP-IN, l’augmentation des salaires est « urgente, possible et nécessaire », estimant que la mesure coûterait moins de 10 milliards d’euros, montant qu’elle compare « aux 33,4 milliards d’euros appropriés par 1 615 grandes entreprises dans l’économie nationale », soulignent-ils.

La centrale syndicale plaide également pour le renforcement des services publics de santé, d’éducation, de sécurité sociale et de logement, ainsi que pour des mesures de lutte contre la précarité et de valorisation des carrières et professions.

La CGTP-IN a également convoqué une Journée nationale de lutte contre le paquet législatif, prévue pour le 20 septembre, avec des manifestations à Porto (10h30) et à Lisbonne (15h00), exigeant du gouvernement le retrait des propositions de modification de la législation du travail qu’elle considère comme une « attaque généralisée » contre les droits des travailleurs.