La campagne de la PSP ‘Le harcèlement est pour les faibles’ a compté 30 000 participants.

La campagne de la PSP 'Le harcèlement est pour les faibles' a compté 30 000 participants.

Dans un communiqué, la PSP indique que 609 établissements scolaires ont été concernés, avec 1 021 actions de sensibilisation sur le harcèlement et le cyberharcèlement réalisées et 1 420 contacts individuels de prévention criminelle établis.

Au début de la campagne, la PSP a expliqué que l’objectif était « d’attirer l’attention sur l’impact négatif que ces comportements ont sur la vie des victimes, ainsi que sur l’importance d’identifier les comportements et les signes permettant de détecter, de manière précoce, les victimes de ces phénomènes, favorisant ainsi leur protection et leur orientation vers les entités compétentes ».

Au cours de la campagne, qui a débuté le 13 octobre, les Équipes du Programme École Sûre (EPES) ont « intensifié les actions de sensibilisation sur les thématiques du harcèlement et du cyberharcèlement auprès de la communauté scolaire ».

La PSP appelle les parents et les tuteurs à détecter « le plus tôt possible » les signes et indices tels que des ecchymoses, coupures, égratignures, maux de tête et de ventre, matériel scolaire endommagé ou disparu, anxiété, dépression, agressivité, timidité ou isolement.

Ils devraient également être attentifs aux changements de comportement alimentaire ou du sommeil, au rendement scolaire, au désintérêt pour les activités autrefois attrayantes, au changement d’amis et aux tentatives ou menaces de suicide.

Pour aider les victimes, la PSP conseille de ne pas les discriminer ni les censurer, de les inclure dans les activités de groupe et de promouvoir leur estime de soi.

Pendant la campagne, la Journée mondiale de lutte contre le harcèlement, célébrée le 20 octobre, a également été marquée.