« Nous voulons que les étudiants de l’enseignement secondaire se sentent également libres de venir à la Bibliothèque nationale et de comprendre l’importance de cultiver le goût pour le livre et la lecture », a révélé en entretien avec l’agence Lusa le directeur général de la Bibliothèque, Diogo Ramada Curto.
L’élargissement de l’âge cible est en cours, ainsi que l’espace pour accueillir les étudiants, parallèlement à la communauté académique et scientifique, qui trouve quotidiennement à la bibliothèque une source de ressources, parmi de nombreux autres lecteurs.
L’année dernière, 22 000 présences en salle ont été enregistrées, ce qui permet de comptabiliser l’affluence. Un lecteur peut revenir tous les jours.
En septembre, une nouvelle salle de lecture générale, avec 120 places, sera inaugurée, suite à la réhabilitation d’un espace fermé depuis 15 ans.
« Il y a beaucoup d’étudiants dans cette région de Campo Grande qui ont besoin d’espaces de lecture, de travail, d’étude et nous pensons que c’est une obligation », a déclaré Diogo Ramada Curto, en rappelant les nombreux étudiants des facultés de Lisbonne qui vivent dans des chambres sans conditions d’étude.
« Cette situation me préoccupe beaucoup. Je sais que d’autres espaces ici même à Campo Grande sont surpeuplés, précisément à cause de cette pression. Je souhaite vraiment accueillir ici ces étudiants et favoriser chez eux le goût de fréquenter la Bibliothèque nationale », a-t-il ajouté.
Le nouvel espace, inondé de lumière naturelle, avec vue sur un étang du jardin, a exigé un investissement en stores pour filtrer la luminosité des grandes fenêtres vitrées. Le mobilier provient d’un partenariat messianique, selon le directeur, et de pièces qui se trouvaient en entrepôt.
L’objectif est que tous se sentent « libres et enthousiasmés » pour étudier, dans un espace avec des livres, en régime d’usage habituel, capables de « favoriser les études et la formation », a souligné le responsable de la BNP.
« Nous connaissons les besoins des étudiants, nous connaissons les besoins de nombreux enseignants et chercheurs, et c’est pour cela que nous sommes ici, pour accueillir et pour encourager le goût du livre, pour cette population et cette communauté si élargie », a souligné Diogo Ramada Curto, professeur d’université et chercheur, ancien habitué de la bibliothèque qu’il dirige depuis avril de l’année dernière.
