Álvaro Santos Pereira a déclaré, lors de son allocution d’ouverture de la 8e édition du Grand Rassemblement La Banque de l’Avenir, organisé par le Jornal de Negócios, que la fragmentation de la chaîne de valeur bancaire comporte des risques et que, paradoxalement, « coexiste avec une concentration des infrastructures technologiques ».
« Le secteur financier dépend de plus en plus d’un nombre limité de prestataires de services, de ‘cloud computing’ et de plateformes d’Intelligence Artificielle (IA) », a-t-il signalé, une dépendance qui « crée des points de vulnérabilité systémique ».
Santos Pereira a ainsi alerté qu’une seule défaillance de ces prestataires de services « peut paralyser plusieurs institutions financières ».
Le gouverneur a également signalé que, récemment, des règlements ont été élaborés pour « tenter de réduire » ces risques.
Dans cette intervention, le responsable a également abordé le rôle de l’IA, soulignant qu’elle « permet d’affiner les modèles de risque, d’améliorer l’accueil et le conseil aux clients, de recommander des produits ou services et même de mettre en place des mécanismes de détection de fraude ».
Cependant, il a défendu la nécessité de « modèles de gouvernance sûrs, transparents et efficaces » pour gérer l’IA.