L’exposition « Transfiguration » se tiendra du 29 mai au 27 septembre et fait partie du calendrier d’expositions du Musée Picasso Málaga pour 2026, visant à offrir « un parcours à travers l’art moderne et contemporain avec des figures essentielles telles que Pablo Picasso, Edvard Munch, Elena Asins, Joana Vasconcelos et Miquel Barceló », a indiqué l’institution dans un communiqué.
Commissariée par le directeur artistique du Musée Picasso Málaga, Miguel López-Remiro, l’exposition rassemble une sélection d’œuvres permettant de parcourir la trajectoire de Joana Vasconcelos, « offrant un regard renouvelé sur son évolution artistique », selon le même communiqué.
L’exposition « souligne la transfiguration comme le cœur de l’œuvre de cette artiste », qui « transforme et resignifie différents aspects de la réalité », à travers des « sculptures et installations monumentales » où elle « explore la relation entre les traditions portugaises et l’art contemporain » et « célèbre le patrimoine culturel et l’identité collective d’un point de vue critique et transformateur », a expliqué le Musée Picasso Málaga.
Selon les informations déjà divulguées par le musée, l’exposition intégrera des œuvres prêtées par des institutions comme la Fondation Louis Vuitton, le Musée d’Art Contemporain de Castille-et-León (MUSAC), le Musée Extremadurien et Ibéro-américain d’Art Contemporain (MEIAC), la Fondation EDP, la Collection Luis Adelantado et l’atelier même de Joana Vasconcelos.
Seront exposées à Málaga des œuvres emblématiques de l’artiste telles que « Marilyn », de 2011, « www.fatimashop », de 2002, ou « Strangers in the Night », de 2000, ainsi que « Floresta Encantada », de 2024, exposée pour la première fois à Hong Kong, en Chine.
Joana Vasconcelos, née en 1971, a une carrière de plus de trois décennies, caractérisée par la décontextualisation d’objets du quotidien et l’appropriation de l’artisanat traditionnel, qu’elle adapte au XXIe siècle pour interroger des thèmes tels que le rôle de la femme, la société de consommation et l’identité culturelle.
Vasconcelos a représenté officiellement le Portugal à la Biennale d’art de Venise en 2013, amenant un ferry transformé en carreaux de faïence sur le site principal de l’exposition internationale contemporaine.
Elle a été la première artiste féminine et la plus jeune créatrice à présenter son travail au Château de Versailles (France), lors d’une exposition individuelle qui a battu des records de fréquentation, et a présenté sa production dans des institutions telles que le Musée Guggenheim Bilbao (Espagne), le Palais Pitti et les Galeries des Offices (Florence, Italie), entre autres.
Cette année, elle a inauguré les expositions « Drag Race — A Transgressão do Barroco », au Musée des arts décoratifs portugais, à Lisbonne, « Flamboyant », à Madrid, Espagne, « Flowers of my desire », à Ascona, Suisse, « Pavillon de Vin », à Brasília.
L’année dernière, entre autres projets, elle a présenté « O Castelo das Valquírias » en Allemagne, « Valkyrie Liberty » au The Armory Show à New York, et « O Jardim do Éden » au Musée du Côa, à Vila Nova de Foz Côa, dans le district de Guarda.
Joana Vasconcelos, première artiste à remporter le Prix Nouveaux Artistes de la Fondation EDP, en 2000, a commencé à exposer dans les années 1990, et son travail a été propulsé sur la scène internationale en 2005, lorsqu’elle a participé à la Biennale de Venise avec la pièce « A Noiva », un lustre monumental composé de tampons hygiéniques féminins.