Marcelo Barros affirme avoir été victime d’abus sexuels à bord d’un vol de la TAP de Vienne, en Autriche, à destination de la capitale portugaise le 14 novembre dernier. L’homme, de nationalité brésilienne, accuse la compagnie aérienne portugaise d’avoir tenté de cacher l’affaire.
Marcelo s’est récemment rendu à RTP Açores pour dénoncer le cas, comme il l’explique dans une vidéo partagée sur sa chaîne YouTube. Durant l’interview, il raconte qu’à un moment donné, pendant le vol (qui, directement, dure presque quatre heures), il avait décidé de « se reposer un peu ».
« Quand je me suis réveillé, c’était avec une femme en train de me toucher », affirme-t-il, en se référant à sa zone intime.
Dans une vidéo sur ses réseaux sociaux, Marcelo explique que « en plus de l’abus, la personne était assise sur le siège d’urgence, droguée et ivre ».
« Que se passe-t-il si cette femme fait une crise et que je ne la retiens pas? », questionne-t-il dans l’interview à RTP Açores. « Elle pourrait ouvrir la porte d’urgence. Personne ne sait ce qui pourrait se passer », ajoute-t-il, affirmant qu’il a « sauvé » le vol, malgré les abus.
Marcelo relate aussi avoir signalé la situation aux membres de l’équipage, mais qu’il a été ignoré par les professionnels. En effet, sur les réseaux sociaux, il déclare même que « deux membres d’équipage dormaient ».
« Malgré la communication du fait survenu, témoignages d’autres passagers et l’avoir signalé à l’équipage, en exigeant la présence de la police judiciaire dès la descente du vol, rien n’a été fait », écrit le Brésilien sur les réseaux sociaux, considérant la situation comme une « omission volontaire et inconséquente de l’équipe » de la TAP.
Le citoyen brésilien se plaint du manque d’initiative des professionnels à bord, ainsi que de l’absence d’un représentant des autorités auquel il pourrait faire la dénonciation ou qui pourrait constater le crime en flagrant délit.
« Il doit y avoir un officier de justice sur place pour pouvoir établir le procès-verbal en flagrant délit, que ce soit pour ivresse, violence ou autre. Le fait est qu’il n’y avait aucune autorité. Je suis sorti du vol comme si rien ne s’était passé », affirme-t-il dans l’interview.
La Police Judiciaire (PJ) a ouvert une enquête sur le cas. Notícias ao Minuto a contacté la PJ et attend une réponse.
De même, Notícias ao Minuto a sollicité une réaction de la TAP sur l’incident, en attente également de réponse.
À son arrivée à Lisbonne, Marcelo Barros a décidé de divulguer l’affaire sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo – qu’il a depuis partagée plusieurs fois -, il apparaît énervé à l’aéroport (il n’est pas clair s’il se trouve à Lisbonne ou aux Açores, sachant qu’il se rendait à Ponta Delgada pour voir sa femme et sa fille), criant qu’il y a eu un abus sexuel omis par la TAP.
À un moment donné, le citoyen brésilien semble répondre à quelqu’un hors champ, affirmant : « Appelez la police. D’ailleurs, appelez la police rapidement. Le plus vite possible ».
Connu sous le nom de Manotokio sur les réseaux sociaux, notamment sur YouTube, où il compte près de demi-million d’abonnés, Marcelo Barros, selon ses propres dires, souffre d’autisme et présente des séquelles physiques et psychologiques suite à un coma de 35 jours après avoir contracté une leptospirose (maladie infectieuse) en 2013.
