Inscription au Portail des Inscriptions obligatoire pour tous les élèves

Inscription au Portail des Inscriptions obligatoire pour tous les élèves

Les fonds destinés à l’éducation prévus dans la proposition de budget de l’État pour 2026 (OE2026) sont aujourd’hui en débat au parlement, le ministre ayant expliqué qu’un des objectifs stratégiques pour l’année prochaine est de garantir l’accès à une information rigoureuse, avec 12,5 millions d’euros pour des projets visant à répondre enfin à la question « combien d’élèves sont sans cours ».

Concernant l’importance de disposer d’un système d’information fiable, le ministre de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation (MECI), Fernando Alexandre, a justifié la nécessité de « suivre tous les élèves de la scolarité obligatoire ».

« Pour cela, nous allons changer la loi et rendre obligatoires les inscriptions sur le portail de tous les élèves de la scolarité obligatoire, afin de pouvoir surveiller le décrochage scolaire et savoir où se trouvent les élèves », a-t-il révélé.

Pour Fernando Alexandre, le portail des inscriptions « pose encore un problème, car il est seulement destiné aux élèves des écoles publiques », laissant de côté les étudiants des écoles privées ou des IPSS.

Le ministère souhaite que tous les élèves s’inscrivent sur le portail, mais pour cela, il sera nécessaire de disposer d’un « portail d’inscriptions robuste et de qualité ».

Outre le danger d’abandon scolaire non identifié, d’autres problèmes se posent, comme la difficulté à réellement comprendre les besoins dans le pré-scolaire, a illustré Fernando Alexandre.

« Nos estimations pour le pré-scolaire sont très imprécises, car de nombreuses familles qui inscrivent leurs enfants au pré-scolaire avaient déjà une place dans un jardin d’enfants, mais elles pouvaient être dans une IPSS ou une école privée », a-t-il expliqué, révélant que l’annonce du besoin de créer 12 000 places supplémentaires était finalement « très au-dessus des besoins réels » et a été ajustée avec l’aide des municipalités.

« Il y avait des municipalités qui avaient défini 400 places et après avoir contacté toutes les familles, elles ont conclu qu’il ne manquait finalement que 50 », a déclaré le ministre lors du débat de la proposition de l’OE2026, qui prévoit un renforcement des fonds de plus de 621 millions d’euros pour le MECI.

L’OE2026 prévoit une enveloppe de 736,5 millions d’euros pour l’extension du réseau d’éducation pré-scolaire, afin que les municipalités ouvrent 62 salles supplémentaires, ainsi que 40 autres salles dans l’enseignement public et 1 239 places supplémentaires dans le privé.

« Lorsque nous aurons construit le portail des inscriptions, nous pourrons suivre le parcours de tous les élèves, depuis la première année du pré-scolaire jusqu’à l’enseignement supérieur », a encore souligné le ministre.

Un autre problème des systèmes d’information actuels est l’absence de connexion entre le secondaire et le supérieur, ce qui pourrait s’avérer problématique pour les familles dans le cas de la continuité de l’aide sociale.

Selon le ministre, les améliorations des systèmes devraient également permettre de connaître le nombre d’élèves effectivement sans cours, l’un des plus grands problèmes du ministre, qui a indiqué aujourd’hui qu’il y a encore 480 groupes scolaires où il manque des enseignants, dont 12 ont au moins 10 horaires vides.

« Quand nous donnerons le nombre d’élèves en classe, nous fournirons des chiffres précis », a-t-il assuré, promettant de conclure le processus encore « cette année scolaire ».

Le nouveau système d’information du ministère sera prêt « dans deux ans », a révélé le ministre, qui a choisi de commencer sa présentation de la proposition de l’OE2025, prévoyant une « augmentation de 6% » pour les domaines de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la science, soit « plus de 621 millions d’euros » que le montant que le gouvernement prévoit de dépenser cette année, en abordant le manque d’enseignants et le nombre d’horaires sans professeurs.