Infarmed autorise l’étiquetage en langue étrangère sur les médicaments pour le diabète.

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Dans une note publiée sur son site, l’Autorité Nationale des Médicaments et Produits de Santé précise qu’un des médicaments concernés est l’Ozempic, semaglutide, 0,5 mg/0,37 ml, solution injectable en stylo pré-rempli, pouvant être utilisé avec un étiquetage en allemand, accompagné d’une notice en portugais.

 

Pour faciliter l’accès au médicament, le numéro d’enregistrement, le prix et le remboursement par le Service National de Santé de cette présentation seront identiques à ceux du médicament autorisé au Portugal, ce qui permettra la prescription et la dispensation selon les modalités habituelles, explique-t-on.

Compte tenu de la forte demande pour ce médicament, l’Infarmed rappelle que l’utilisation du semaglutide et d’autres médicaments aidant à contrôler le diabète de type 2 « doit strictement respecter les indications et conditions sous lesquelles il est autorisé et remboursé pour les patients diabétiques ».

Ce médicament est un des 91 figurant sur la liste des exportations interdites en raison d’une rupture de stock, mais dans la présentation en stylo pré-rempli avec un dosage de 1 mg/0,74 ml. L’utilisation de l’Ozempic à ce dosage avait déjà été autorisée fin mars avec un étiquetage en langue tchèque.

L’autre médicament dont l’utilisation a été autorisée, à titre exceptionnel, en langue étrangère (français) est le Wegovy FlexTouch, solution injectable en stylo pré-rempli, également indiqué pour le diabète mais très sollicité par ceux qui souhaitent perdre du poids.

L’Infarmed souligne la nécessité que le médicament soit prescrit, dispensé et utilisé « en observance stricte de l’indication thérapeutique approuvée ».

Chaque mois, l’Infarmed publie une liste de médicaments dont l’exportation est interdite parce qu’ils ont été en rupture de ‘stock’ le mois précédent et dont l’impact sur la santé publique a été considéré comme moyen ou élevé, ainsi que d’autres qui sont fournis sous le régime de l’Autorisation d’Utilisation Exceptionnelle (AUE).

L’interdiction vise à garantir l’approvisionnement du marché national et s’applique à tous les acteurs du circuit, y compris les fabricants.

La dernière liste publiée comprenait 91 médicaments (23 de plus que la précédente), incluant parmi eux des médicaments utilisés dans le traitement du diabète, du trouble du déficit de l’attention et de l’hyperactivité, de la maladie d’Alzheimer, de l’insuffisance pancréatique, des antipsychotiques, des antibiotiques et de l’insuffisance cardiaque, ainsi que pour traiter l’addiction au tabac.