Considérant que « les négociations n’ont pas commencé de la meilleure manière », le Syndicat du Secteur Financier Mais, le Syndicat National des Travailleurs des Banques, Assurances et Technologies (SBC) et le Syndicat des Travailleurs du Secteur Financier du Portugal (SBN) ajoutent que la banque publique refuse également « toutes les modifications de clauses ».
Selon les structures syndicales, la CGD a proposé une augmentation moyenne de 1,8 % sur la grille salariale et dans les clauses d’expression pécuniaire, à l’exception des diuturnités et de l’allocation de défaillance, qui resteraient au même niveau, ainsi qu’une augmentation de 24 centimes de l’indemnité de repas.
La proposition représente une estimation de croissance de la masse salariale d’environ 3 %, en tenant compte d’environ 20 % de promotions, avec le même montant prévu pour les primes de performance et de potentiel, ainsi que les incitations commerciales.
Lors de la première réunion de négociations qui s’est tenue début novembre, MAIS, SBN et SBC affirment avoir refusé « la volonté de la Caixa de voir certaines rubriques n’avoir aucune augmentation, comme c’est le cas par exemple des diuturnités ».
La posture de la CGD est « démolissante pour les travailleurs et reflète le manque de respect envers ceux qui, par leur effort et leur professionnalisme, font de la banque publique la plus rentable du secteur au Portugal », précise encore le communiqué.
