Immigration. Le gouvernement croit au système de visas, mais admet « recalibrer ».

Immigration. Le gouvernement croit au système de visas, mais admet "recalibrer".

« Nous croyons au système qui est actuellement en place et nous allons lui donner plus d’efficacité. Nous reconnaissons que, peut-être, les résultats initiaux ne sont pas exactement ceux que nous attendions, mais nous croyons en ce système et nous sommes convaincus qu’il finira par fonctionner. Si nous devons ajuster ce système, le gouvernement le fera certainement », a déclaré Carlos Abreu Amorim.

 

Les confédérations et associations d’entreprises de divers secteurs économiques avaient signalé la nécessité pour le Portugal d’accueillir environ 100 000 travailleurs par an pour répond re aux besoins de main-d’œuvre. Cependant, avec la ‘voie verte’ convenue entre le gouvernement et les dirigeants en avril, seulement 800 visas de travail ont été accordés selon les nouvelles règles.

« Ajuster signifie réanalyser cette situation, mais nous croyons aux vertus de ce système », s’est limité à dire Abreu Amorim, montrant son ouverture « à toute suggestion constructive », notamment de la part du PS.

Le responsable gouvernemental a également déclaré que la politique de l’exécutif dirigé par Luís Montenegro concernant la révision des lois du travail « prend exactement cela [besoins de main-d’œuvre] en compte », mais, « évidemment, parfois, comme d’habitude, le démarrage est difficile ».

La ‘voie verte’ pour l’octroi de visas de travail est réalisée en collaboration avec la Direction Générale des Affaires Consulaires et des Communautés Portugaises (DGACCP), l’Agence pour l’Intégration, les Migrations et l’Asile (AIMA), l’Unité de Coordination des Frontières et Étrangers du Système de Sécurité Intérieure (UCFE/SSI) et l’Institut de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (IEFP).

L’objectif est de donner ce type d’autorisations, en 20 jours, aux citoyens d’autres pays qui souhaitent travailler au Portugal et qui sont recherchés par les employeurs.

Les associations de chefs d’entreprise intéressées doivent avoir au moins un chiffre d’affaires égal ou supérieur à 250 millions d’euros par an et au moins 30 membres.

Les entreprises, individuellement, en plus d’avoir au moins 150 employés, un chiffre d’affaires minimum de 20 millions d’euros par an, ne doivent avoir aucune dette envers l’Autorité Fiscale ni envers la Sécurité Sociale pour bénéficier de cette ‘voie verte’ pour l’embauche d’étrangers.