Le chiffre a été avancé par le ministère de la Justice au groupe parlementaire du Parti socialiste (PS), qui en octobre a interrogé la ministre de la Justice sur les plaintes de nombreux postes consulaires portugais concernant de « grands retards » à la Conservatoire des Registres Centraux de l’Institut des Registres et du Notariat (IRN) dans la confirmation des processus d’intégration des actes de naissance pour l’obtention de la nationalité portugaise.
Dans la réponse envoyée au PS, à laquelle Lusa a eu accès aujourd’hui, le ministère de la Justice a indiqué qu' »il n’y a pas de retard dans l’intégration des actes de naissance de mineurs âgés d’un an ou moins, provenant des postes consulaires ».
« La Conservatoire des Registres Centraux est en train d’effectuer l’analyse et l’intégration des actes de naissance déposés pour intégration, par les postes consulaires, le jour même », lit-on dans la réponse.
En ce qui concerne les autres, et selon les données recueillies par la Conservatoire des Registres Centraux, 25 507 actes de naissance provenant des postes consulaires, via le système d’information de l’état civil, étaient en attente d’intégration au 19 novembre de cette année.
Parmi ceux-ci, 629 sont des mineurs de plus d’un an et 24 878 sont des adultes.
Le gouvernement ajoute que l’IRN fait face à « un défi structurel significatif, résultant de la réduction continue de ses ressources humaines ».
« L’absence de remplacement des professionnels face aux départs à la retraite, aux mobilités vers d’autres entités et à l’absence de nouveaux concours, a eu un impact direct et très significatif sur la capacité de réponse des services de registre, incluant naturellement ceux qui traitent des processus de nationalité, comme c’est le cas de la Conservatoire des Registres Centraux », explique le ministère de la Justice.
La réponse passe, selon le gouvernement, par les « diverses procédures de concours » qui sont en cours, en vue du recrutement et de l’intégration de 159 nouveaux conservateurs de registres, huit de plus pour la région autonome de Madère, et 617 officiers de registre.
