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Le jeudi 1er janvier, le film « Os enforcados », du réalisateur brésilien Fernando Coimbra, coproduit par le Portugal via Fado Filmes, fera sa première.
« Os enforcados » est un thriller qui raconte l’histoire d’un couple, Regina et Valério, confronté à un dilemme après la mort de son père, le plus grand chef du crime à Rio de Janeiro : ne voulant pas être entraînés dans le monde du crime en reprenant les affaires du père, ils se retrouvent avec des dettes et des dépenses qu’ils ne peuvent honorer.
Le film, qui a été présenté en première au festival de Toronto en 2024, met en scène Leandra Leal et Irandhir Santos, aux côtés du portugais Pêpê Rapazote.
Selon des informations des producteurs et distributeurs, le 12 février sortira le documentaire « La vie de Maria Manuela », réalisé par João Marques, retraçant quatre ans de la vie d’une jeune femme devenue célèbre sur les réseaux sociaux et dans une émission de téléréalité portugaise, qui est « en processus d’affirmation personnelle et créative ».
Le film propose également une réflexion sur la « Génération Z », « profondément influencée par la présence des réseaux sociaux et par les nouvelles formes de vie, d’identité et d’exposition qui émergent de ce contexte », indique le synopsis.
Également en février, le 19, sortira dans les salles « Primeira Pessoa do Plural », de Sandro Aguilar, film qui a déjà fait le circuit des festivals internationaux.
Ce film met en scène Albano Jerónimo et Isabel Abreu dans les rôles d’un couple sur le point de célébrer 20 ans de mariage, ainsi qu’Eduardo Aguilar, qui joue le rôle de leur fils adolescent.
Il s’agit d’un noyau familial en deuil et en déséquilibre qui tente de ne pas être englouti par la perte d’une fille, « le vortex d’une tempête », comme l’a décrit Sandro Aguilar à Lusa en janvier dernier, lors de la présentation du film au Festival de Rotterdam.
En novembre, Albano Jerónimo et le directeur de la photographie Rui Xavier ont été récompensés lors de la Mostra de Valencia — Cinema do Mediterráneo, en Espagne, pour ce film.
Le 26 février est prévue une double sortie : la fiction « Terra Vil », de Luís Campos, et le documentaire « Balane 3 », de Ico Costa.
« Terra Vil » est le premier long métrage de Luís Campos, avec Lúcia Moniz et Rúben Gomes au casting, racontant une histoire sur la ruralité, le sous-développement, les figures patriarcales et la violence domestique.
Le film évoque également l’accident d’Entre-os-Rios, survenu en 2001, lorsque le pont reliant cette localité à Castelo de Paiva s’est effondré sur le fleuve Douro, causant 59 morts.
« Balane 3 » porte sur la vie des habitants d’un quartier à Inhambane, dans le sud du Mozambique, où Ico Costa filme régulièrement.
Selon le synopsis, « les personnages de ce film travaillent comme pêcheurs, bouchers ou laveurs de voitures, vont à l’école, à l’hôpital, chez le coiffeur et au marché, boivent et dansent la nuit, parlent de politique, de maladies, d’amitiés, d’amour et de sexe. Ils parlent beaucoup de sexe ».
Ce film devait être présenté au festival IndieLisboa, mais a été retiré de la programmation après des accusations de violence domestique contre Ico Costa, que le réalisateur a toujours niées.
En mars, le 5, sera présenté « Maria Vitória », de Mário Patrocínio, un titre qui se concentre sur une jeune femme déterminée à devenir footballeuse professionnelle dans un village reculé du Portugal.
Premier long métrage de fiction de Mário Patrocínio, « Maria Vitória » met en vedette Mariana Cardoso, Miguel Borges et Miguel Nunes, et a déjà été en compétition au Festival du Film de Tokyo.
« C’est pas la vie en rose » est le titre du film de Leonor Bettencourt Loureiro, dont la sortie est prévue pour le 12 mars, abordant, entre fiction satirique et documentaire, le phénomène de gentrification de Lisbonne envahie par le tourisme et la spéculation immobilière.
Le documentaire « Bulakna », de Leonor Noivo, aspecte la migration de femmes philippines travaillant comme domestiques en Occident, et sortira le 19 mars.
Cette production illustre deux femmes philippines, une jeune femme désirant partir travailler à l’étranger comme domestique malgré la réticence des collègues et amis, et une autre, plus âgée, ayant abandonné son travail à la radio dans son pays natal pour devenir domestique au sein d’une famille aisée à Lisbonne.
En avril, sont prévues les sorties de « O Barqueiro », de Simão Cayatte (le 9 avril), et de « Projeto Global », de Ivo M. Ferreira.
En 2026, d’autres films de production nationale sont attendus sans date annoncée, notamment « Pai Nosso – Os últimos dias de Salazar », de José Filipe Costa, « 18 buracos para o paraíso », de João Nuno Pinto, ou « Playback », de Sérgio Graciano.
Cette année, plus de 50 films portugais ou coproduits au Portugal ont été présentés dans les cinémas, parmi lesquels « O pátio da saudade », de Leonel Vieira, a été le plus vu avec 69.562 spectateurs, selon les chiffres de l’Institut du Cinéma et de l’Audiovisuel (ICA).
Bien que provisoires, les données indiquent que le deuxième film portugais le plus regardé était « Lavagante », de Mário Barroso, avec 21.619 entrées, et le troisième « O lugar dos sonhos », de Diogo Morgado, avec 17.931 billets vendus.
Avec des chiffres de l’ICA comptabilisés jusqu’en novembre, le cinéma portugais a cumulé cette année 218.572 spectateurs, représentant seulement 2,3% du total des entrées en 2025.
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