« La sécurité est et restera la priorité principale de l’aviation », a déclaré l’entité représentant les intérêts de l’industrie du transport aérien, regroupant plus de 360 compagnies aériennes affiliées.
L’IATA a exprimé cette position le lendemain de la déclaration du président des États-Unis, Donald Trump, qui avait affirmé que l’espace aérien du Venezuela devait être considéré comme « totalement » fermé, un élément supplémentaire dans la crise entre les deux pays.
Cette situation s’inscrit dans le vaste dispositif militaire américain dans les Caraïbes et survient après les bombardements contre de supposées « narcolanchas » qui auraient quitté le territoire vénézuélien.
Citée par l’agence EFE, l’entité internationale de l’aviation a soutenu que la précaution est « encore plus importante dans les scénarios où des alertes ont été émises ou des préoccupations spécifiques soulevées » et que, dans ces cas, les compagnies aériennes doivent agir conformément aux normes en vigueur et « si nécessaire, suspendre ou annuler des opérations ».
Pour sa part, l’Agence Européenne pour la Sécurité Aérienne (EASA) a mis en garde samedi contre les risques de vol au Venezuela jusqu’au 31 janvier.
« Les compagnies aériennes ont exprimé publiquement leur disponibilité à reprendre les services vers le Venezuela dès que les conditions nécessaires pour le faire de manière sécurisée et efficace seront réunies », a souligné l’IATA, en appelant les gouvernements et les parties prenantes « à respecter la responsabilité des compagnies aériennes de prendre des décisions basées sur la sécurité ».
Elle a précisé que, bien que les cieux doivent rester ouverts, la sécurité et le respect de la loi « doivent toujours prévaloir ».
