Selon les informations disponibles sur la page de la Procuradoria-Geral Regional de Lisbonne (PGRL), l’accusé a été inculpé par le ministère public pour un crime de persécution, 13 de falsification informatique, un de tentative de meurtre qualifié, aggravé, un de coups et blessures qualifiés, aggravé, et un de dommages qualifiés.
D’après l’accusation, « après que la victime a manifesté son désintérêt pour tout contact avec l’accusé et l’a bloqué de tous les réseaux sociaux, celui-ci, mécontent de cette décision, a continué à essayer de la contacter par tous les moyens, créant à cet effet divers profils sur un réseau social ou surveillant l’entrée de l’immeuble où la victime résidait ».
La tentative de meurtre a eu lieu en fin d’après-midi du 28 mai, lorsque l’accusé a attendu la victime à la sortie du travail, l’a suivie et, dans le parking, a sorti un couteau de son sac à dos et a infligé plus d’une centaine de coups sur son corps, notamment à la tête, au tronc, au visage et aux membres supérieurs.
« Alors que la victime était déjà au sol, l’accusé a continué à la frapper et à lui donner des coups de pied et a également porté des coups de couteau à un citoyen qui a tenté de l’empêcher de poursuivre les agressions, lui causant également des blessures », selon les informations publiées sur la PGRL.
La victime a subi plusieurs blessures corporelles et a dû subir des interventions chirurgicales.
Après l’arrestation et à la suite de l’interrogatoire judiciaire, l’accusé a été placé en détention provisoire, mesure de contrainte qui demeure en vigueur.
Le ministère public requiert également, en cas de condamnation, l’application, à l’accusé, des peines accessoires d’interdiction de contact avec la victime pour une période de six mois à trois ans et l’obligation de suivre des programmes spécifiques de prévention de comportements typiques de la persécution.
Le ministère public a demandé le jugement, par procédure courante et devant un tribunal collégial.
