L’homme de Machico, qui avait été filmé en train d’agresser violemment sa compagne devant leur fils en août, quittera la détention provisoire pour un régime d’assignation à résidence sous surveillance électronique, a avancé le Diário de Notícias da Madeira.
La décision a été prise ce mercredi par la juge d’instruction, dans le cadre de la révision périodique des mesures de coercition.
L’homme avait été mis en examen pour deux crimes aggravés de violence domestique.
L’affaire est devenue publique et a suscité une consternation nationale après que les images de l’incident, capturées par le système de vidéosurveillance, ont été rendues publiques.
Agression devant le fils
L’agression a eu lieu devant le fils mineur du couple, dans une résidence de la paroisse de Água de Pena. Le garçon, âgé de neuf ans, criait pour que son père cesse cet épisode de violence. Tout est survenu à 4 heures du matin le 24 août.
Des photographies de la victime ont également été divulguées, elle a été prise en charge au centre de santé de Machico, puis orientée vers l’hôpital Dr. Nélio Mendonça où elle a subi une première intervention chirurgicale.
Un pompier de Machico filmé en train d’agresser sa femme. Tout ce que l’on sait
Une femme a été brutalement agressée par son compagnon, un pompier de Machico. Le commandement des pompiers municipaux de Machico a déjà réagi à l’incident, de même que le suspect, qui a été identifié par la PSP.
Carmen Guilherme | 23:19 – 25/08/2025
À la suite de l’incident, la police de sécurité publique (PSP) a été appelée sur place et a identifié le suspect, le cas ayant été transmis au ministère public.
Le suspect, ancien pompier volontaire, était assistant opérationnel de la municipalité locale et exerçait la fonction de chauffeur pour les pompiers de Machico, selon Ricardo Cunha, du Syndicat National des Pompiers Sapeurs.
Sur les réseaux sociaux, le commandement des pompiers municipaux de Machico a exprimé une « profonde consternation » face aux informations impliquant « un membre du corps » et qualifie cet acte de « complètement répréhensible ».
Épisode pas un cas isolé
Des amis du suspect ont déclaré que la situation était « publique et récurrente » et que le suspect avait l’habitude de raconter ses histoires en riant, fier, de ce qu’il décrivait comme « une attitude d’homme ».
Les amies de la victime disent que le suspect menaçait la femme de lui enlever leur fils de neuf ans parce qu’il gagnait un salaire supérieur. Bien que la situation soit publique, elle n’a jamais été signalée aux autorités.
De plus, depuis plusieurs années, il avait prétendument une relation extraconyugale avec une autre femme, qui souffrait également de mauvais traitements de la part du suspect, âgé de 35 ans.
Après la divulgation de l’affaire, au Notícias da Madeira, le suspect a déclaré être « profondément désolé ». « J’ai vu quelques messages et j’ai perdu la tête. C’est ce qui s’est passé et je demande pardon », a-t-il affirmé.
On rappelle qu’en septembre, la défense de l’homme avait demandé la libération du Madeirien. La Cour Suprême de Justice (STJ) a rejeté la demande, affirmant qu’il n’y avait pas de raison pour une demande d’habeas corpus.