L’accusé, actuellement en résidence surveillée avec surveillance électronique, a également été condamné à une peine complémentaire d’interdiction de contact, par quelque moyen que ce soit, avec la victime, désormais ex-femme, pour une durée de trois ans et 10 mois, et il est tenu de lui verser une indemnité de cinq mille euros.
Selon la sentence, le couple s’est marié en 1985.
En 2016, la femme a confronté son mari à la possibilité qu’il ait une relation extraconjugale et, dans cette circonstance, il l’a injuriée et lui a donné des gifles, des coups de poing et de pied, ainsi que des tirages de cheveux, la frappant sur toutes les parties du corps qu’il a pu atteindre, tout en niant avoir des maîtresses.
Parmi d’autres situations, la sentence mentionne qu’en 2020, à la suite d’une dispute, il l’a de nouveau injuriée, a répété les agressions, et est allé chercher un couteau avec lequel il l’a menacée de mort.
Sont relatés également d’autres épisodes similaires, comme l’occasion où l’accusé « a porté un coup au ventre » de sa femme avec un tournevis, la laissant « saigner légèrement ».
Des situations ont également été observées par les petits-enfants.
La victime a fini par aller temporairement dans une maison d’accueil.
Le tribunal a soutenu que l’accusé a agi « avec l’intention, réalisée et répétée, de l’offenser et de la maltraiter physiquement et psychiquement, afin d’atteindre son bien-être physique et psychique, sa tranquillité, son honneur et sa dignité personnelle ».
Pour le tribunal, l’homme savait qu’il « infligeait des mauvais traitements physiques et psychologiques à sa femme, l’humiliant et la soumettant à des traitements dégradants et lui causant un état d’humiliation, d’anxiété et de peur permanente », agissant en outre avec « une insensibilité manifeste ».
Pour choisir et déterminer la peine, le tribunal individuel a pris en compte les « exigences très élevées de prévention générale » et le « haut degré d’illégalité des faits et l’intensité de son dol ».
« La conduite criminelle perpétrée par l’accusé (…) a perduré pendant une période de temps considérable », au moins, de ce qui a été prouvé, environ une décennie, indique la sentence, signalant en outre que l’accusé, retraité et sans antécédents criminels, « n’a montré aucune intériorisation des maux commis », comme l’ont attesté les déclarations faites au procès.
En février, la Police de Sécurité Publique a annoncé l’arrestation, à Leiria, de l’homme, suspecté d’avoir, « au cours des 40 ans de mariage », exercé « des violences physiques », en plus d’avoir menacé et injurié la victime à plusieurs reprises.
