Le procès se déroule à huis clos, c’est-à-dire sans la présence du public et des médias, en raison de la nature du crime portant atteinte à la liberté et à l’autodétermination sexuelle.
L’accusé est inculpé d’un crime d’enlèvement et de deux de viol aggravés.
L’incident s’est produit à l’aube du 9 octobre 2023.
L’accusation du Ministère Public (MP) indique que l’accusé s’est caché près du domicile de la victime et a attendu qu’elle sorte de chez elle pour se rendre au travail, à l’aube, afin de la contraindre à avoir des relations sexuelles avec lui.
Selon le MP, vers 05h30, lorsque la victime est entrée dans son véhicule, l’accusé s’est introduit à l’arrière avec un masque de carnaval et, sous la menace d’un couteau, a forcé sa belle-sœur à passer sur le siège arrière, lui bandant les yeux et lui attachant les mains derrière le dos.
L’accusé est ensuite passé au volant, conduisant le véhicule quelques minutes, jusqu’à un endroit non spécifié, où il aurait arrêté le véhicule et exigé 30 000 euros à la victime, qui lui a répondu qu’elle ne disposait pas de cette somme, étant contrainte de commettre des actes de nature sexuelle.
Les enquêteurs disent qu’ensuite, l’accusé a replacé la victime dans le coffre du véhicule, conduisant celui-ci quelques minutes de plus jusqu’à s’immobiliser de nouveau dans une zone forestière où il a violé la victime avant de la libérer.
Selon l’accusation, l’accusé a quitté le lieu avec le véhicule de sa belle-sœur, qu’il a ensuite abandonné dans une rue à Ovar. Quelques minutes plus tard, lorsque la victime a réussi à quitter l’endroit où elle avait été laissée, l’accusé est apparu dans son propre véhicule, comme si de rien n’était, et lui a offert de la raccompagner chez elle.