Grève des gardes à la prison de Tires démarre avec 90 % d’adhésion.

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Selon Frederico Morais, la participation a atteint 90 % pour les trois équipes entrées en service depuis minuit, et la manifestation perturbe déjà le fonctionnement de l’établissement pénitentiaire, notamment en ce qui concerne les loisirs, la fréquentation des formations non certifiées et le travail non contractuel avec des entreprises extérieures.

Le président du SNCGP a exprimé l’espoir qu’entre 16h00 et 24h00, la participation à l’arrêt de travail atteindra les 100 %, car il s’agit uniquement de travailleurs postés et non, comme c’est le cas pendant la journée, de fonctionnaires ayant des horaires fixes, qui « ne font jamais grève ».

Les gardiens de prison demandent plus de sécurité et le retour du chef principal, qui, en raison de divergences alléguées avec la directrice de la prison de Tires, est retourné à la prison de Carregueira (Sintra), d’où il avait été transféré à la prison pour femmes au début de mars.

Parmi les services minimums proposés par le SNCGP et convenus avec la Direction Générale de l’Administration et de l’Emploi Public (DGAEP), figurent l’ouverture des cellules pour deux heures quotidiennes de récréation en plein air, consécutives ou interpolées ; la possibilité d’une visite hebdomadaire ; l’ouverture du bar une fois par semaine ; et l’acheminement et la prise en charge de la crèche des enfants dont les mères sont incarcérées à Tires.

Le collège arbitral a également ordonné que soit notamment assuré à toutes les détenues la participation à des « activités professionnelles animées par des entreprises extérieures », ainsi qu’à des « activités éducatives dans les différents degrés d’enseignement et dans les actions de formation professionnelle programmées en cours, à condition qu’elles soient certifiées ».