Grève des contrôleurs et des guichets de la CP a supprimé environ 30 Intercités.

Grève des contrôleurs et des guichets de la CP a supprimé environ 30 Intercités.

Dans un communiqué, la structure syndicale a indiqué que « durant la période de grève, environ 30 trains Intercités ont été supprimés », une situation qu’elle considère comme ayant pu être « évitable, si l’administration avait montré une réelle volonté de résoudre les problèmes identifiés ».

 

« Le SFRCI réaffirme sa posture syndicale responsable et de bonne foi tout au long des 27 derniers mois, en contraste avec l’attitude de manquement et de manque de dialogue de la part de l’administration de la CP », a-t-il indiqué.

Le syndicat a rappelé que les principaux motifs de la grève sont le « non-respect de l’accord conclu le 25 juillet 2023, notamment dans la partie concernant l’humanisation des horaires de service », ainsi que des questions de sécurité considérées comme « graves », telles que « des trains ayant une dimension supérieure à la longueur des quais, rendant difficile l’embarquement et le débarquement en toute sécurité et la surpopulation des trains, avec des passagers obligés de voyager debout, y compris dans les services Intercités ».

La structure critique également « la réponse tardive aux défaillances signalées par les contrôleurs, surtout dans les voitures circulant sur les trains Intercités ».

La CP a assuré, au début de la grève, « respecter intégralement l’accord de travail » conclu avec le syndicat et a rejeté toute faille de sécurité, en assurant que « toutes les interventions de maintenance sont exécutées conformément au Manuel de Maintenance ».

Pour sa part, le syndicat conteste la position de l’opérateur lorsqu’il affirme avoir respecté l’accord relatif aux horaires, déclarant que cela « ne correspond pas à la réalité ».

En outre, la CP « garantit ne pas mettre en cause la sécurité des clients, mais continue d’exploiter des trains dont la dimension dépasse celle des quais des stations » et « affirme respecter les plans de maintenance programmés, ce qui n’est pas en cause », a-t-il souligné.

Pour le syndicat, « le problème est le retard dans l’intervention sur les défaillances imprévues, qui restent sans réparation dans les délais appropriés ».

« [La CP] n’a rien dit sur la surpopulation des trains Intercités, ce qui est, pour nous, une admission tacite de la véracité de la dénonciation » et « indique avoir embauché 28 contrôleurs en 2025, mais omet de dire combien ont pris leur retraite, sont passés à d’autres catégories ou ont cessé leurs fonctions pour des raisons de maladies professionnelles ».

« Le Conseil d’Administration affirme être disponible pour dialoguer avec le SFRCI, cependant, il ignore la demande de réunion présentée le 27 août 2025, à laquelle il n’a toujours pas répondu », a-t-il conclu.