Grand incendie de la Ribeira Brava en 2024 avec un autre accusé.

Grand incendie de la Ribeira Brava en 2024 avec un autre accusé.

Un homme, émigré en Suisse, a été identifié par la police judiciaire (PJ) en tant que suspect et a été nommé comme tel cet été après être retourné en vacances à Madère, environ un an après l’incendie.

 

Il s’agit du deuxième suspect dans cette affaire, l’enquête se poursuivant.

Le premier suspect a été nommé immédiatement après l’incendie. Le 2 septembre de l’année dernière, Isabel Dias, coordinatrice du ministère public à Madère, a déclaré qu’un suspect avait été identifié.

Les hommes sont soupçonnés d’avoir lancé les fusées qui ont déclenché le feu.

Le 29 août de l’année dernière, la PJ a révélé dans un communiqué que l’incendie avait été causé par le lancement de fusées, ajoutant qu’elle avait identifié les responsables.

« L’enquête réalisée, notamment grâce à la collecte de témoignages pertinents, l’analyse des circonstances, des informations météorologiques, des informations officielles de plusieurs entités, ainsi que l’analyse préliminaire de divers éléments, a permis d’identifier à la fois le lieu et les responsables du lancement des fusées », a précisé la PJ.

L’incendie rural sur l’île de Madère a commencé le 14 août dans les montagnes de la municipalité de Ribeira Brava, se propageant progressivement aux municipalités de Câmara de Lobos, Ponta do Sol et Santana.

Le lundi 26 août, après 13 jours, la protection civile régionale a indiqué que le feu était « complètement éteint ».

Les données du Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêts ont indiqué plus de 5 104 hectares de superficie brûlée, bien que les autorités régionales aient signalé 5 116 hectares.

Durant les jours où le feu brûlait, les autorités ont conseillé à près de 200 personnes de quitter leurs habitations par précaution et ont mis à disposition des installations publiques d’accueil, mais de nombreux résidents sont progressivement retournés chez eux.

Le vent et les températures élevées ont compliqué la lutte contre les flammes, mais, selon le gouvernement régional, il n’y a pas eu de blessés ni de destruction de maisons ou d’infrastructures publiques essentielles, bien que quelques petites exploitations agricoles aient été touchées, en plus des zones forestières.