Jeudi, la composition complète du deuxième exécutif PSD/CDS-PP dirigé par Montenegro a été dévoilée, comprenant 20 femmes parmi 60 membres (33%), contre 23 sur 59 gouvernants de son premier exécutif (40,6%).
Concernant les ministres par rapport à 2024, le gouvernement compte une ministre en moins (six) mais également un ministère en moins (16). Les secrétariats d’État seront 43 au total (deux de plus que dans le premier exécutif de Montenegro), avec seulement 14 dirigés par des femmes (contre 17 en 2024).
Ainsi, selon les données de la Commission pour la citoyenneté et l’égalité de genre (CIG), la participation des femmes dans les différents exécutifs a presque toujours été en hausse depuis 1976, enregistrant un grand « bond » entre les gouvernements PSD/CDS-PP dirigés par Pedro Passos Coelho — où elles ont atteint un maximum de 18,5% dans le court XXe Gouvernement Constitutionnel — et ceux du PS d’António Costa, où elles n’ont jamais été inférieures à 35%.
Dans le XXIe Gouvernement Constitutionnel (le premier dirigé par Costa), les femmes représentaient 35,6%, dans le XXIIe 37,1%, et dans le XXIIIe et dernier, elles ont atteint 37,5%, avec la particularité d’avoir été le premier exécutif dans l’histoire de la démocratie portugaise avec plus de ministres femmes que d’hommes, neuf sur un total de 17.
Avec un pourcentage de 40,6% de femmes, parmi les ministres et secrétaires d’État, le premier gouvernement de Luís Montenegro dépassait les chiffres de Costa en termes de parité, ce qui a été plusieurs fois souligné au cours de la campagne électorale.
Cependant, ce deuxième exécutif recule en termes de représentation féminine à des valeurs antérieures à celles des différents gouvernements depuis 2015, se situant néanmoins bien au-dessus de tous les autres avant cette date.
La Loi de Parité – qui ne s’applique pas à la composition des gouvernements – impose que les listes de candidatures présentées pour l’Assemblée de la République, pour le Parlement Européen et pour les organes électifs des collectivités locales assurent une représentation minimale de 40% de chaque sexe.
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