Le Conseil des ministres a approuvé, ce jeudi, une commission pour les célébrations du 25 novembre 1974, qui sera composée de neuf membres. L’annonce a été faite par le ministre de la Défense, Nuno Melo.
« Ce que nous réalisons aujourd’hui est une annonce faite il y a près d’un an, dans le but d’assurer la diversité, la transversalité, une nature apolitique et institutionnelle. Pour ce qui importe, cette commission, composée de neuf éléments, a été approuvée« , a-t-il déclaré.
« L’État remplira ainsi son obligation vis-à-vis d’une date fondamentale pour la consolidation de la démocratie et de la liberté au Portugal. Nous sommes conscients que le 25 novembre a rendu au 25 avril son objectif originel », a-t-il considéré.
« Le 25 novembre a mis fin à la dérive totalitaire et a confirmé le régime démocratique. Le Portugal aura – et c’est très bien – l’occasion de célébrer avec un sens de justice et de gratitude le leadership aux plans militaire et politique de ceux qui ont rendu cela possible », a-t-il poursuivi.
Évoquant ceux qui, sur le plan militaire, ont « écrit avec leur sang » et « sont tombés » dans cette lutte pour la liberté, Nuno Melo a également évoqué le plan politique, citant l’importance de plusieurs partis.
Selon le ministre, les travaux de cette commission commenceront en novembre et se termineront en mai 2026, afin de pouvoir célébrer d’autres dates, comme les premières élections libres, lors desquelles Mário Soares a été élu Premier ministre. « Oublier le 25 novembre signifierait sacrifier le meilleur du 25 avril, dévaloriser la démocratie. Le 25 novembre sera, comme c’est notre devoir de garantir, dignement célébré ».
D’autres mesures qui ont reçu le feu vert
Une autre mesure concerne la modernisation des réseaux de surveillance hydrométéorologique d’ici 2030, « ce qui renforce considérablement la capacité du pays face aux inondations, sécheresses et vagues de chaleur ».
« Cette mesure reflète l’importance que le gouvernement accorde à la préparation pour la saison des inondations, du prochain hiver », a déclaré le ministre des Affaires parlementaires, Carlos Abreu Amorim, soulignant que l’exécutif se prépare à atténuer les effets des phénomènes qui pourraient survenir.