Dans un communiqué, la GNR indique qu’elle a intensifié les patrouilles et la surveillance dans les zones forestières et agricoles présentant un risque élevé, très élevé et maximal afin de dissuader les comportements négligents et de détecter précocement les situations suspectes.
La GNR appelle à la responsabilité de tous les citoyens, soulignant l’importance d’éviter les comportements pouvant déclencher des incendies, notamment allumer du feu ou des feux de camp, faire des brûlages, lancer des fusées ou des lanternes volantes et désinfecter les ruches sans dispositifs de rétention d’étincelles.
Elle met également en garde contre le danger de circuler avec des tracteurs, des machines et des véhicules de transport lourd sans extincteur, système de rétention d’étincelles ou de flammes et pare-étincelles sur les échappements ou les cheminées.
Dans la note publiée aujourd’hui, la GNR recommande à la population de suivre les avertissements météorologiques et les niveaux de risque d’incendie à travers les canaux officiels et d’éviter les déplacements inutiles dans les zones forestières les jours de risque accru.
Depuis le 16 février, la GNR mène la campagne Floresta Segura 2025, avec des actions de sensibilisation, de contrôle, de surveillance et de détection des incendies ruraux, ainsi que la composante d’enquête sur les causes des crimes d’incendie forestier et la validation des zones brûlées.
Dans le cadre de cette campagne, 7.280 incendies forestiers ont été enregistrés jusqu’au 14 septembre dernier.
De ces ignitions, 26,0 % résultaient d’incendies criminels (1.407 cas) et 24,6 % ont été causées par l’utilisation du feu (1.330 dues à des brûlages de déchets, brûlages et brûlis, lancement de fusées et feux de camp).
Plus d’un cas sur dix avait une origine accidentelle, 8 % étaient des reprises d’incendies (435 cas), 1,2 % avaient une origine naturelle (64 cas dus à des chutes de foudre) et 0,6 % résultaient d’activités comme la chasse.
En ce qui concerne la surveillance et la détection des incendies, jusqu’au 14 septembre, la GNR a élaboré plus de 2.600 procès-verbaux de contravention, dont 2.239 pour manque de gestion de combustible, 398 pour usage inapproprié du feu et 34 pour restriction d’accès.
52 personnes ont également été arrêtées en flagrant délit pour le crime d’incendie forestier et 651 suspects ont été identifiés pour ce crime.
Selon l’Institut Portugais de la Mer et de l’Atmosphère (IPMA), environ 80 municipalités des districts de Vila Real, Bragança, Viseu, Guarda, Coimbra, Castelo Branco, Santarém, Portalegre et Faro sont aujourd’hui à risque maximal d’incendie rural.
La prévision de temps chaud a conduit la Protection Civile à émettre mardi un avertissement pour un danger d’incendie rural très élevé à maximal dans le nord et le centre du pays, ainsi qu’en Algarve, face aux prévisions de températures élevées dans les jours à venir.
Selon l’Autorité Nationale d’Urgence et de Protection Civile (ANEPC), les températures peuvent atteindre 40 degrés dans l’intérieur de la région sud, ainsi que dans les vallées du Tage et du Douro.
L’Autorité cite des données de l’IPMA, mettant en évidence une humidité relative de l’air inférieure à 30 %, sur une grande partie du territoire, « avec une faible récupération nocturne ».