« Depuis le début, le gouvernement, le 24e et le 25e, ont fait un investissement important dans la révision de la carrière des gardiens. Nous avons récemment conclu un accord avec tous les syndicats visant à augmenter la tranche d’âge pour le recrutement et à renouveler le corps de la garde pénitentiaire, qui en a grandement besoin », a souligné Rita Alarcão Júdice.
La ministre de la Justice, Rita Alarcão Júdice, a assisté cet après-midi à la fête de Noël de l’établissement pénitentiaire de Coimbra, à laquelle les journalistes n’ont pas pu assister.
À sa sortie, interrogée sur la grève de quatre jours des gardiens de prison, la ministre de la Justice a affirmé aux journalistes que le gouvernement a également prévu la possibilité de payer les heures supplémentaires.
« Il y aura toujours des motifs de plainte, nous ne pouvons pas tout donner à tout le monde, mais ce que tous les gardiens savent ainsi que les syndicats avec lesquels nous avons discuté, c’est qu’il y a une grande ouverture de la part du gouvernement. Il y a toujours eu et il y a toujours eu un grand respect pour ces professionnels et un grand engagement de notre part pour offrir les meilleures conditions possibles afin qu’ils puissent faire le meilleur travail possible dans les fonctions qu’ils exercent », a-t-elle déclaré.
Concernant la motivation de la grève, la ministre a estimé qu’elle est davantage liée aux conditions et aux circonstances de chaque établissement pénitentiaire et non à un mécontentement général.
« Mais les raisons pour lesquelles les gardiens veulent maintenant refaire grève, ou pourquoi une partie veut faire grève, ou pourquoi un syndicat motive ce mouvement, je pense qu’il faudra poser la question aux syndicats et non à la ministre. Pour ma part, j’ai tout fait pour fournir les meilleures conditions possibles et je pense que nous avons eu de grandes réussites : les gardiens eux-mêmes savent le reconnaître », a-t-elle soutenu.
Les journalistes ont également interrogé Rita Alarcão Júdice sur la demande de récusation du procureur général de la République, Amadeu Guerra, concernant les conclusions de l’investigation préventive à Spninumviva, à quoi elle a répondu qu’elle ne pouvait pas se prononcer sur le sujet.
