« L’adhésion à la grève est d’environ 60%, notamment dans le secteur de la santé, les écoles et les IPSS, mais elle a une plus grande expression dans le nord du pays. Nous sommes encore en train de collecter des données de tous les secteurs« , a déclaré à l’agence Lusa le secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats indépendants de l’administration publique et des entités à but non lucratif (Fesinap), Mário Rui.
La grève, convoquée par la Fesinap et qui prévoit des services minimums, concerne les travailleurs de toutes les carrières de l’administration publique, qu’elles soient générales ou spéciales.
Mário Rui a indiqué que des données plus concrètes sur l’adhésion à la grève contre le paquet de réformes du travail présenté par le gouvernement seraient communiquées plus tard.
Le retrait immédiat de la proposition de réforme du travail, la demande d’une réunion urgente avec le gouvernement sur la réforme « Travail XXI », la fin de la discrimination syndicale par l’exécutif et la participation effective de la Fesinap aux négociations sociales sont les motifs de la grève, d’une durée de 24 heures.
Dans une déclaration à l’agence Lusa jeudi, le secrétaire général de la Fesinap, Mário Rui, a affirmé que l’éducation, y compris les enseignants et le personnel non enseignant, et la santé, y compris les médecins et les infirmiers, « pourraient être les secteurs les plus touchés à la suite de la paralysie ».
Mário Rui a également précisé que la grève vise à dénoncer la discrimination syndicale pratiquée par les gouvernements successifs, ajoutant que des services minimums ont été décrétés pour toutes les institutions publiques.